Sixièmes de D1 Arkéma, les Montpelliéraines ne seront pas qualifiées pour la prochaine Ligue des Champions. Ce nouvel échec pousse Laurent Nicollin à revoir à la baisse le budget de l’équipe entraînée par Yannick Chandioux.
Club historique du football féminin français, Montpellier traverse une période creuse depuis plusieurs saisons. Si Lyon et le PSG restent les locomotives de la scène européenne, le MHSC subit la montée en puissance d’autres équipes, comme le Paris FC, Reims ou Fleury. Une situation qui exaspère Laurent Nicollin.
Alors que les Montpelliéraines finiront au mieux 6èmes du championnat cette année, le président a décidé de réduire « drastiquement » le budget de la saison prochaine. « Nous sommes un club historique et ça me booste, je suis une compétitrice, je veux que mes filles soient dans le top 3. Quand un seul club était européen, on était toujours deuxième puis quand il passait à deux places qualificatives, on était troisième. et maintenant qu’il y a trois billets… Adieu veau, vache et cochon», a-t-il déclaré à Midi Libre.
Le centre de formation au cœur du projet
Frustré par les résultats de l’équipe, qui n’a plus terminé dans le top 4 de la D1 depuis quatre ans, Laurent Nicollin déplore “un sentiment de gâchis” alors que le budget alloué à la section “est assez élevé depuis trois ou quatre ans”. . Pour relancer la machine, le président a pris la décision de se concentrer sur la structuration du centre de formation pour « établir des bases saines ».
« Je ne veux plus investir des fonds gaspillés dans des joueurs qui arrivent de je ne sais où. On va repartir avec des joueurs formés au club, avec un fort jeune potentiel et avec un état d’esprit différent parce que je dois en changer, je n’aime pas ça non plus”, s’est plaint Laurent Nicollin, assez “agacé” par le tournure des événements.
