finalement, tout va bien qui finit bien

finalement, tout va bien qui finit bien
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Ce vendredi, le Sporting a validé sa continuation à deux matches de la fin. Cela ressemblait à un petit miracle lorsqu’ils étaient menés à la mi-temps à Courtrai il y a 225 minutes, mais ils ne l’ont plus volé depuis. Comme dimanche, les Eupenois n’existaient pas. On se demande qui dans cette équipe possède un niveau d’élite, mais ce serait oublier que ce même groupe était cinquième du championnat après cinq journées.

Dans le football, tout va très vite, surtout dans le football que jouent actuellement les hommes de De Mil. Il y a du rythme, de longues phases de possession où on utilise toute la largeur pour faire ressortir le ballon (38e) et des espaces parfaitement exploités par le pied précis de Bernier (11e, 0-1).

Charleroi s’impose à Eupen et assure sa place en D1A l’année prochaine (1-2)

Évidemment, cela rend les choses plus faciles. Trop même. Au point de faire preuve de suffisance à l’image de Camara sans qu’elle soit sanctionnée à cause de la maladresse de Magnée (31e) ou grâce à l’intervention de Koffi contre Bialek à un moment où le match aurait pu être relancé (45e+2). Le Polonais a finalement réduit le score (86e, 1-2) mais il était trop tard.

En tout cas, le suspense aurait pu être tué plus rapidement lorsque Pattynama, pour sa première titularisation de la saison, est sorti illogiquement hors de position pour un Petris heureux de pouvoir centrer aussi facilement. Palsson a failli faire exploser les filets de son propre gardien en déviant le ballon dans le mauvais sens (20e).

Et puis, c’est finalement Dabbagh qui a abrité les Carolos d’un superbe geste de but d’une volée (41e, 0-2). Donc tout se passe sous De Mil. Bravo au technicien pour l’avoir entretenu malgré sa récolte. Cela a payé et, à vrai dire, on est déjà impatient de voir ce que Charleroi fera à sa manière, défense à 4, jeu agréable et pressing constant, face à des adversaires plus redoutables.

Il ne faut pas s’emballer ni s’enthousiasmer, mais il ne faut pas négliger ce que le nouveau technicien a réalisé en l’espace d’un mois. C’est en tout cas prometteur même si cela ne suffira pas à gommer totalement les imperfections d’une saison difficile où chaque Sambrien a souffert. Qu’importe, c’est désormais du passé et pour De Mil, cela ne le concerne pas. L’avenir peut s’avérer prometteur à condition que la direction fasse dès maintenant les bons choix.

Si les deux derniers matches restants permettront de procéder à un bilan d’effectif, pour le plus grand plaisir des jeunes, et de rendre dignement hommage à Ilaimaharitra et Marcq au départ, il faudra tirer les leçons de ce qui n’a pas été lors de cet exercice.

Dari homme du match, Dabbagh décisif : les scores après Eupen-Charleroi

Il va falloir cette fois construire un noyau équilibré qui sera remanié de fond en comble et ne plus se tromper dans le choix du numéro 9 en remplaçant un Dari qui aura fait beaucoup de bien à cette équipe comme Camara et Petris, les deux autres renforts du mercato hivernal.

En attendant, les Hennuyers peuvent souffler, tirer un trait sur un exercice raté et espérer que l’année prochaine, leur saison soit une véritable superproduction.

 
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