Une déception, mais un avenir enviable pour les Foreurs de Val-d’Or

Une déception, mais un avenir enviable pour les Foreurs de Val-d’Or
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MONTRÉAL – Il n’est jamais agréable de rater le premier choix au repêchage, surtout avec une cote de 71 %, mais les Foreurs de Val-d’Or peuvent se consoler avec leurs deux premières sélections.

En après-midi, lorsque nous avons rencontré le directeur général et entraîneur-chef des Foreurs, Maxime Desruisseaux, il a ressenti un stress excitant, mais il ne s’attendait pas à échapper au premier choix des Eagles du Cap-Breton.

« J’espère que cela restera les choix 1 et 2, nous n’avons pas pu nous faire prendre celui que nous préférons. Mais c’est une étape excitante», a-t-il confié après le premier match de la Coupe LHJMQ.

Cependant, ce n’était peut-être pas un résultat si dommageable et nous pouvons l’expliquer.

Le cru 2024 est particulier dans le sens où aucun joueur n’est considéré comme l’espoir numéro un de manière incontestée. A vrai dire, la majorité des observateurs préfèrent identifier un top-5 – et même un top-10 – dans lequel les Aigles pourront identifier leur favori.

De plus, des rumeurs venant de l’aréna laissaient entendre que l’attaquant Tynan Lawrence, un des meilleurs espoirs, voulait jouer dans les Maritimes même s’il est originaire de Fredericton. Le résultat de la loterie pourrait donc tout régler.

Ce n’est pas un contexte nouveau à l’approche du repêchage, mais Desruisseaux assure que les Foreurs se portent bien.

« Pour l’instant, ça se passe bien, on va toucher du bois, on n’a pas eu de mauvaises surprises. Nous n’avons pas terminé nos entrevues, mais l’histoire des Foreurs est riche. Quand les jeunes quittent Val-d’Or, ils en parlent en bien», a-t-il réagi.

« Nous avons un excellent programme avec ce que nous offrons maintenant aux jeunes et au niveau académique également. A nous de bien vendre le tout. Mais je suis convaincu que les jeunes qui viendront dans notre région ne seront pas déçus », a ajouté Desruisseaux.

Dans une conversation pleine d’anecdotes, c’est exactement ce que nous a confirmé son collègue Patrice Bernier. Lorsqu’il a été repêché en 1996, Val-d’Or était la destination qu’il voulait éviter. Une saison et demie plus tard, il avait le cœur lourd lorsqu’il a été échangé.

Desruisseaux en profite pour donner quelques conseils à ceux qui prétendent encore que Val-d’Or n’est pas une destination intéressante.

«J’invite les gens qui continuent à dire cela à en discuter avec (Nathan) Brisson, Émile Beaunoyer et compagnie», a-t-il soumis.

«Nous avons sept propriétaires qui ont investi beaucoup de temps et d’argent pour être au même niveau que les autres organisations et tout le monde en ressort gagnant», a déclaré Desruisseaux.

Parmi ces améliorations, on note les services d’un coach d’habiletés et le volet académique est facilité, même pour les joueurs anglophones, grâce à l’accessibilité à plusieurs programmes.

« Oui, nous faisons partie des marchés qui voyagent beaucoup, mais certaines équipes voyagent encore plus. Nous ne jouons pas dans la plus grande communauté, mais cela comporte aussi des aspects intéressants”, a décrit l’ancien défenseur.

La situation devient aussi plus enviable à mesure que les Foreurs sortent du fond de la mine après le pire bilan (15 victoires en 68 matchs) de son histoire en 2023-2024.

« Les belles années arrivent pour nous. Ces jeunes pourront rejoindre notre noyau. L’année dernière aussi, nous avons sélectionné deux fois en première ronde avec (Philippe) Veilleux et (Jordan) Labelle sans oublier Brisson l’année précédente», a témoigné le gérant.

Avec les deuxième et troisième sélections, les Foreurs continueront de grandir, il ne reste plus qu’à identifier les athlètes qui se développeront le mieux.

 
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