l’essentiel
Avec son ailier droit marocain à nouveau disponible, l’entraîneur toulousain devrait s’appuyer – pour une fin de saison pleine d’appétit – sur la triplette Aboukhlal-Dallinga-Gboho. Complémentaire, à souhait. Et à vérifier ce dimanche après-midi, à Lorient, pour la trente et unième journée du Championnat de France. Coup d’envoi, au Moustoir : 15h
Aboukhlal, Dallinga, Gboho. Le tiercé dans l’ordre – c’est-à-dire de droite à gauche sur le front de l’attaque violette – fait le bonheur de Carles Martinez Novell qui vient de l’aligner pour la deuxième fois consécutive. A Rennes pour un coup de maître 2-1, contre Marseille pour le même succès… en une minute (l’OM égalisait 2-2, 90+6). Pour le moment, pour l’entraîneur catalan, c’est son meilleur trident offensif. Il n’a pas tort, il aurait même raison puisque, au vu des données, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans ces colonnes, nous avons salué à plusieurs reprises le mercato hivernal et salué l’arrivée de celui qui a tout changé au Toulouse FC : Yann Gboho. Deuxième partie de saison, phase retour, nouvelle ère.
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Deux fins de match pour s’acclimater, une première titularisation en n°10 à Reims pour trois points retentissants, une rechute collective face à Nantes et Martinez Novell pour sortir du chapeau son désormais traditionnel 3-4-3. Un schéma faisant la part belle à son accélérateur de particules. Un vrai faux ailier gauche qui transplante à l’intérieur, Gboho, pour privilégier les espaces dans son couloir ou les excès dans le coeur de jeu.
« Yann est la valeur ajoutée de votre équipe »
«C’est l’électron dans votre système», nous expliquait Dominique Arribagé, ancien défenseur du Tef et consultant du Premier, avant la rencontre d’Ille-et-Vilaine. Yann a cet art de naviguer entre les lignes pour créer. Certainement, la valeur ajoutée à l’équipe. Le fameux facteur X ou, comme l’appelleraient nos cousins ovales, joueur d’impact. Depuis son arrivée, soit 13 matches de L1, le joueur formé au Stade Rennais a participé à toutes les batailles : 10 titularisations, 3 sorties de banc ; 2 buts, 2 passes décisives ; deux pénalités provoquées – sans compter les avant-derniers services qui devront être comptabilisés un jour ou l’autre dans les feuilles de stats…
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Mais si la gauche est libre, la droite est plus conservatrice dirons-nous. Hier Aron Dönnum (7 titularisations cette année), aujourd’hui le retour blessé Zakaria Aboukhlal (2T) doit « manger » la ligne de touche. Juste pour équilibrer la toile. Au milieu peut ainsi s’asseoir Thijs Dallinga (12T, 6B et 1PD toujours depuis la reprise).
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Résultats des courses et comptes : en 2024, le Téfécé se classe 4e force de frappe du Championnat avec 21 buts. A l’inverse, les Merlus de Lorient, qui s’apprêtent à accueillir l’arsenal garonnais, déplorent la pire arrière-garde de Ligue 1 (24 buts encaissés depuis la J18). On prend les paris du week-end ?
