Rafael Nadal, après sa victoire (6-1, 6-0) contre Darwin Blanch jeudi au premier tour du Masters 1000 de Madrid : « J’ai joué contre un adversaire avec beaucoup de potentiel, promis à un bel avenir, mais qui a fait beaucoup d’erreurs, cela n’a duré qu’une heure. Ma perception ne change pas, je déciderai après Rome si je vais à Paris ou pas. Nous sommes encore à Madrid pour deux jours. C’est presque comme un cadeau. Je suis heureux d’avoir l’opportunité d’être à nouveau sur le terrain. Cela signifie beaucoup pour moi d’être ici.
Je serais surpris de gagner samedi (contre Alex de Minaur). Pour moi, c’est l’occasion de me tester. À Barcelone (défaite 7-5, 6-1 contre l’Australien, la semaine dernière), je n’ai pu être compétitif que pendant un set. Alex est un joueur coriace, qui essaie de vous faire jouer un coup de plus à chaque fois. Après un an et demi, c’est la première fois que je joue deux semaines d’affilée. Je m’entraîne tous les jours et c’est important pour moi. J’ai des jours meilleurs et des jours pires. Je vais jouer pour m’amuser.
“Il y a trois semaines, je ne savais pas si j’allais pouvoir jouer un match officiel”
En aucun cas je ne serai satisfait à 100% de ce tournoi. Si je quitte le tournoi sans me blesser et avec le sentiment d’avoir été compétitif, je pourrai dire que c’était une bonne semaine et il sera alors temps de faire un nouveau pas en avant.
Il y a trois semaines, je ne savais pas si j’allais pouvoir disputer un match officiel. Et aujourd’hui, je joue pour la deuxième semaine consécutive. Pour moi, c’est une grande nouvelle. J’aurais aimé que ce qui m’arrive ces semaines-ci se produise en Australie, à Doha ou à Indian Wells. Je dois essayer de faire en sorte que ce qui s’est passé à Brisbane ne se reproduise plus. Quand on repart de zéro, il se passe des choses qui ne me permettent pas de suivre une évolution. En Australie, j’ai attaqué et ce qui s’est passé s’est produit, et c’était une erreur. Je m’étais préparé autant que possible et je me sentais mieux préparé qu’aujourd’hui.
Je suis maintenant dans un processus. Gagner ou perdre fait partie du quotidien. Ce qui est difficile pour moi, c’est de donner le meilleur de moi-même et de devoir faire attention. Pour moi, le sport, c’est se donner à fond et se battre jusqu’au bout. C’est donc difficile d’être mentalement dans cette situation. »
