Dans le sillage de Daesh, la réalité chiffrée des mineurs « refoulés »

Dans le sillage de Daesh, la réalité chiffrée des mineurs « refoulés »
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Par Paule Gonzalès

Publié
Il y a 2 minutes,

Mise à jour Il y a 2 minutes

Des proches de personnes soupçonnées d’appartenir à l’État islamique sont toujours détenus, notamment au camp Roj, dans le nord-est de la Syrie.
DELIL SOULEIMAN/AFP

DÉCRYPTION – Depuis 2012, 363 enfants ont été rapatriés de la zone irako-syrienne vers la France. 66% ont moins de 10 ans. Surveillance complexe pour les services de l’État.

« Lors des audiences pédagogiques, le parquet est toujours présent lorsqu’il s’agit de nos mineurs revenant des zones de guerre. Ce qui est très rarement le cas des autres mineurs.» Ce témoignage d’un juge des enfants de la région parisienne en dit long sur la façon dont ces jeunes sont surveillés comme du lait sur le feu. Suivi à très long terme, tenant compte des tranches d’âge représentées. Selon les derniers chiffres enregistrés par le Parquet national antiterroriste, à la mi-avril, 363 mineurs issus des zones de guerre ont été rapatriés vers la France depuis 2012, dont 354 en provenance de la zone irako-syrienne.

Parmi eux, il y a des mineurs ou ex-mineurs rentrés seuls (dans le cadre du protocole Cazeneuve ou, depuis 2019, avec l’accord de leur mère restée dans les camps du Kurdistan), ou accompagnés de leur mère, depuis 2022, date à laquelle la doctrine française a a changé et les rapatriements se sont poursuivis en raison de la détérioration de la situation géopolitique. En juillet…

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