« La réponse d’Israël ne faisait aucun doute »

« La réponse d’Israël ne faisait aucun doute »
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Ce vendredi matin, plusieurs explosions ont été entendues dans le centre de l’Iran. Des drones ont été abattus mais il n’y a pas eu d’attaque de missiles « jusqu’à présent », selon les autorités iraniennes, qui affirment avoir activé la défense aérienne du pays dans plusieurs régions. “Aucun dommage ou explosion à grande échelle n’a été signalé”, ont ajouté les autorités.

Si Israël n’a pas officiellement commenté ces tirs, les représentants américains ont confirmé avoir été prévenus par les autorités israéliennes que l’attaque aurait lieu, affirmant ne pas avoir « approuvé » cette opération de riposte. “Il n’y avait aucun doute sur cette réponse, le seul doute qui subsistait était la date des représailles israéliennes.», explique Mariam Pirzadeh, journaliste à France 24, ancienne correspondante en Iran : «Israël ne pouvait pas laisser le régime iranien envoyer plus de 300 drones et missiles sur son territoire sans réagir, laissant ainsi l’Iran en toute impunité.

Il y a eu des déclarations assez fortes de la part des Gardiens de la Révolution», explique le journaliste, pointant notamment une déclaration «passé relativement inaperçu mais très important“dans lequel ils ont affirmé que”si Israël attaquait les sites nucléaires iraniens, alors la doctrine de la République islamique, c’est-à-dire que l’Iran ne veut pas d’armes nucléaires et qu’elle est pour son programme civil, changerait.“.”Nous voyons des déclarations assez belliqueuses de la part des dirigeants iraniens« .

Enjeux diplomatiques et guerre de l’information

L’Iran, même banni des nations, joue aujourd’hui un rôle diplomatique : le ministre iranien des Affaires étrangères a obtenu un visa pour venir parler de la Palestine à l’ONU, et «il a rencontré notre ministre des Affaires étrangères il y a quelques mois à peine aux États-Unis. Les canaux de communication n’ont pas vraiment disparu : les Iraniens envoient des messages», explique Mariam Pirzadeh. “Par exemple, ils ont convoqué l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, qui est la représentante des intérêts américains puisqu’il n’y a pas d’ambassade américaine depuis la prise d’otages de 1980. Et elle n’a pas été convoquée par le ministre des Affaires étrangères, elle a été convoquée par le Gardiens de la révolution« .

Comment expliquer que ce vendredi, ni les Iraniens ni l’armée israélienne ne souhaitent commenter ces tirs ? “C’est comme la frappe contre le consulat iranien à Damas, les Israéliens n’ont jamais reconnu que c’était eux qui avaient frappé ce consulat», selon Mariam Pirzadeh, qui rappelle qu’il y a aussi une guerre de l’information. “Ils diffusent en boucle des images de la ville très touristique d’Ispahan, disant que tout va bien, qu’il n’y a pas de problème« .

 
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