Réjean Tremblay est tout simplement cinglant lorsqu’il s’agit de critiquer le comportement d’un joueur, surtout s’il estime que ce dernier a été injuste envers l’un de ses collègues.
Dans le cas de Cole Caufield et de sa récente altercation avec le journaliste Dave Lévesque du Journal de Montréal, Tremblay n’a pas hésité à exprimer son désaccord… avec arrogance…
« Le journaliste que Ti-Cole Caufield avait renvoyé avec arrogance était mon ancien collègue du Journal Dave Lévesque. Quand tu viens de perdre neuf matchs de suite contre Ottawa, un journaliste a le droit de se demander si ça ne commence pas à te jouer un tour dans la tête.» (crédit : BPM Sports)
« Il y en a parmi les champions du CH qui ont critiqué le journaliste pour avoir osé poser cette question. Aïe mec, Dave Lévesque a couvert le soccer pendant des années, c’est un pro et un gentleman, il s’occupe maintenant du Canadien et autant que je sache, il n’a pas demandé à Ti-Cole comment s’était passée sa dernière MST?
L’incident a été déclenché après que le joueur a été interrogé sur la séquence de défaites contre les Sénateurs d’Ottawa. Une question parfaitement légitime dans l’esprit de Tremblay, qui considère que les journalistes ont le droit de poser des questions franches, surtout dans une période difficile pour une équipe.
La réaction arrogante de Caufield à cette question a suscité une vague de critiques en ligne, certains partisans du Canadien n’hésitant pas à s’en prendre au journaliste Dave Lévesque sur les réseaux sociaux.
Mais pour Tremblay, cette réaction est injustifiée. Lévesque, un professionnel chevronné, a posé une question légitime et respectueuse de son rôle de journaliste sportif.
Tremblay ne mâche pas ses mots lorsqu’il dénonce le comportement de Caufield et de ceux qui le défendent aveuglément.
Pour lui, il est clair que les joueurs doivent accepter les questions des journalistes, même celles qui peuvent être délicates ou désagréables. Cela fait partie intégrante du travail, et les réponses des joueurs font aussi partie du spectacle.
Dans un monde où les réseaux sociaux amplifient souvent les réactions impulsives, Tremblay rappelle l’importance du respect mutuel entre joueurs et journalistes.
Il souligne que poser des questions difficiles ne doit pas être considéré comme une attaque personnelle, mais plutôt comme une contribution à une couverture honnête et approfondie du sport.
Pour Réjean Tremblay, le journalisme sportif ne consiste pas à flatter l’ego des joueurs, mais à informer et à susciter la réflexion chez les partisans. Et dans cette optique, il est essentiel que les journalistes soient capables de poser des questions franches, quitte à se faire parfois critiquer.
Caufield est de mauvaise humeur alors que sa vie privée a été exposée, des restaurants et bars montréalais à ses activités intimes avec les mannequins « ONLYF ».
Nous venons de comprendre la métaphore des MST.
