Pour ceux qui l’auraient peut-être un peu vite oublié, le Real Madrid est comme chez lui en Ligue des Champions. C’est à la fois son jardin et sa maison. Alors, histoire de remettre les choses au clair, les Merengues ont décidé de frapper fort ce mercredi soir en éliminant Manchester City, tenant du titre, en fin de soirée.
Malgré d’innombrables vagues bleu ciel dans une rencontre passée à défendre, principalement, après l’ouverture du score rapide signée Rodrygo (12e), le Real est finalement sorti vainqueur du combat (1-1, 3-4 tab, 3-3 à l’aller). non sans avoir vacillé et tremblé. “Mais nous nous battons toujours jusqu’au bout, nous sommes le Real Madrid“, a rappelé Nacho après la rencontre. “City a un meilleur match que nous, mais nous sommes le Real Madrid», son coéquipier Federico Valverde a emboîté le pas.
“Il ne faut jamais donner le Real Madrid pour mort, car le Real Madrid ne meurt jamais“, s’est enthousiasmé Carlo Ancelotti chez Movistar, heureux de voir que son équipe”savait souffrir” sans “ne jamais rompre« . L’Italien en profite également pour prendre sa revanche sur Pep Guardiola, qui l’avait largement battu l’an dernier en demi-finale à l’Etihad Stadium (4-0).
Après la qualification du Real ce soir, Ancelotti compte désormais 115 victoires en Ligue des Champions en 201 matches disputés. “Je pense que nous avons très, très bien défendu ce soirexpliqua-t-il, presque épuisé par cette double confrontation. Nous avons su souffrir, nous battre, nous sacrifier… Parfois, avec le Real Madrid, on arrive à faire ressortir des choses qu’on ne pensait pas avoir. Lors des tirs au but, nous étions persuadés que nous allions nous qualifier. Pour gagner ici, il faut se sacrifier et se battre, cela ne peut se faire que de cette façon. Maintenant on peut gagner la C1.»
“Aujourd’hui, tout se résumait à la mentalitéa résumé Jude Bellingham chez TNT Sports. C’est un soulagement, tu donnes tellement dans ce type de match.» Contre Manchester City, »C’est tellement dur” parce que “ils n’arrêtent jamais de te faire bouger“.”La plupart des équipes s’effondrent lorsque City les domine, mais nous avons très bien résistéil a dit. Il faut voir cela comme une responsabilité et non comme une pression si l’on veut jouer pour une équipe comme le Real Madrid..»
Il a également tenu à mettre en avant la personnalité de son entraîneur pour expliquer la réussite de l’équipe. “Notre plus grande force est qu’il trouve un moyen de permettre à beaucoup d’entre nous de jouer librement. Nous sommes tellement libres. En tant qu’homme, il vous remplit de calme et de confiance“, a déclaré Bellingham.
Guardiola félicite le Real Madrid
Héros de la soirée en arrêtant les penaltys de Bernardo Silva et Mateo Kovacic, Andriy Lunin a reconnu que son équipe avait beaucoup souffert. “Mais dans certains matches il faut savoir surmonter ça, on ne peut pas toujours avoir le ballon et être la meilleure équipe sur le terrain.“, a-t-il rappelé à Movistar. Le Real Madrid a souffert, certes, n’a pas montré grand-chose, mais il a remporté une victoire qu’aucune équipe n’avait réussi à remporter sur la scène européenne à l’Etihad de… l’Olympique Lyonnais en septembre 2018.
“Félicitations au Real Madrid pour sa qualification pour la demi-finale, il a défendu très bas et avec une grande solidaritéa souligné Pep Guardiola en conférence de presse. Ils ont très bien réussi et nous n’avons pas pu corriger certains détails pour marquer davantage..» L’Espagnol, dont le compteur de victoires en C1 reste pour l’instant bloqué à 109 matches gagnés sur 169 joués, pourra se consoler avec les applaudissements et quelques chants de ses supporters après le coup de sifflet final. Mais pour City, l’aventure s’arrête ici.
Carlo Ancelotti lors de Real Madrid-Manchester City – Ligue des Champions 2023/2024
Crédit : Getty Images
De leur côté, Ancelotti et le Real s’apprêtent à affronter un autre géant du continent, le Bayern Munich, dans le dernier carré. Avec un seul objectif en tête : la finale de Wembley. Le résultat est une quinzième Ligue des Champions. Fou. Sauf quand on est au Real Madrid et qu’on se sent chez nous en C1.
