Luis Enrique a gagné sa guerre psychologique avec Xavi ! – .

Au Parc des Princes, Xavi a remporté une belle bataille. Mardi soir, pour son retour en Catalogne, Luis Enrique, visiblement fan des remontadas, a gagné la guerre. Forts des réalisations d’Ousmane Dembélé, Vitinha et Kylian Mbappé, auteur d’un doublé, les Parisiens ont effectivement battu le Barça (4-1) et retrouveront donc le Borussia Dortmund dans le dernier carré de la compétition. Une victoire éclatante qui aura permis, du même coup, au technicien francilien de prendre une belle revanche sur son compatriote désormais assis sur le banc blaugrana. Avant cet accrochage au sommet, les deux hommes – qui n’ont jamais noué de réelle complicité – s’étaient d’ailleurs livrés une belle escarmouche.

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Révéler les discours d’avant-match…

En conférence de presse, Luis Enrique a affirmé avoir plus d’ADN du Barça que Xavi. Des propos qui n’ont pas manqué de provoquer des réactions et que l’ancien coach de la Roja a quelque peu désamorcé sans toutefois revenir sur le fond. « Sur Xavi, tout ce que je pourrai dire sera mal reçu. Ce qui est intéressant, c’est la polémique. J’ai fait ma réclamation, je la maintiens. Une défaite ne changera pas mon avis. Je n’aurai pas l’opportunité d’être coaché ​​par Xavi. Mais il est au top, les résultats le montrent”. Face aux journalistes, l’architecte des Blaugranas a préféré faire l’éloge de son compatriote. « Peut-être qu’avec Luis Aragonés et Pep Guardiola, ce sont les entraîneurs qui ont eu le plus grand impact sur moi. Aujourd’hui, en tant qu’entraîneur, je me souviens de plus de choses. Ce que je dois faire ici ou là, je pense à eux. Ils m’ont marqué. Et Luis Enrique n’est clairement pas prêt de sortir de la tête…

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Dans le théâtre des rêves de Marie-José Pérec, sacrée championne olympique du 400 m en 1992, Xavi aura, en effet, vécu une soirée cauchemardesque sur le banc blaugrana. Malgré l’ouverture du score de Raphinha avant même la fin du premier quart d’heure de jeu, le technicien de 44 ans a vu ses ambitions piétinées par l’infériorité numérique couplée au réveil parisien. Orphelin de Ronald Araujo, exclu pour avoir accroché le Barcola au poste de dernier défenseur, le Barça a finalement progressivement rendu les armes face à l’armada offensive des Rouge et Bleu (Dembélé, Vitinha et doublé de Mbappé). Un scénario terrible avec une résonance encore plus particulière quand on se souvient des propos tenus par le technicien catalan quelques heures avant le combat…

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Xavi est totalement tombé sous le charme

« Il sera important de contrôler les émotions et le tempérament. Une expulsion nous affecterait grandement. Ce sera très difficile, mais nous devons montrer le meilleur visage et la meilleure personnalité de l’équipe. Ce sera l’une des clés du succès », a prévenu Xavi. Une gestion émotionnelle qui s’est finalement révélée fautive dans les rangs catalans. De l’erreur commise par Ronald Araujo au penalty bêtement concédé par Joao Cancelo, en passant par les attaques sanglantes à répétition du staff barcelonais (Xavi et son adjoint ont été exclus), le Barça a complètement perdu son sang-froid. Comment alors expliquer une telle tension ? Xavi était-il seulement agacé par les décisions arbitrales d’Istvan Kovacs ou s’est-il vu soudain dépassé par l’enjeu de ce quart de finale ? Pire encore, n’exprimait-il pas une plus grande frustration, celle de rendre les armes contre Luis Enrique ?

Autant de questions auxquelles il semble difficile de donner une réponse définitive. Cependant, un constat reste implacable. Loin de cette rage exacerbée, le collectif parisien se distinguait par un certain calme, presque inquiétant. Tout au long de la semaine précédant ce choc décisif, Luis Enrique avait tenté de dédramatiser, préférant afficher son extrême confiance. Un discours qui a finalement eu le mérite d’embarquer toutes ses troupes vers un exploit retentissant. Confiants en leurs forces, les Parisiens ne se sont jamais complètement effondrés, même après que Raphinha ait ouvert le score dès la 12e minute de jeu. Présent en conférence de presse, l’entraîneur des Rouge et Bleu attribue cette sérénité mentale au soutien inconditionnel des supporters.

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« Nos supporters ont été avec nous toute la saison. Le PSG est une équipe qui lutte et qui travaille. On peut jouer mal ou bien mais le lien avec les supporters est le plus important. C’est un sentiment très fort. Il faut maintenant en profiter et réfléchir aux prochains objectifs”. Et d’ajouter : « C’est difficile de jouer contre le Barça. Émotionnellement, c’était difficile. J’ai dû gérer mes émotions. Je me sens très heureux. Mon équipe l’a mérité, elle a été présente tout au long du match et a exceptionnellement bien joué. Nous ne méritions pas d’encaisser un but. On a pressé, les attaquants ont fait un travail exceptionnel. L’expulsion a joué un rôle important. Mais le résultat est correct. Nous aurions préféré aller en Espagne mais nous irons à Dortmund dont nous connaissons bien le niveau”. Avant cela, Luis Enrique peut se féliciter d’avoir vaincu un Xavi amer…