décès de Jean-Luc Malekat en

décès de Jean-Luc Malekat en
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Membre de l’opposition congolaise en , Jean-Luc Malekat a lu le discours d’ouverture de la première conférence nationale congolaise pour le changement démocratique tenue à Paris du 7 au 10 juin 2014, avec la participation, à l’époque, d’une frange de Congolais en la diaspora, les représentants des partis et associations du Congo et ceux domiciliés en Europe, les personnalités et amis du Congo.

Jean Luc Malekat est né le 25 novembre 1951 à Brazzaville, fils de Félix Malekat et Firmine Lezo, deux fervents catholiques décorés par le pape Jean-Paul II.

Sa scolarité s’est déroulée au gré des missions de son père, « haut fonctionnaire » dans les différentes régions du Congo-Brazzaville. Il a débuté à l’école Saint-Vincent de Poto-Poto à Brazzaville et a complété son cycle primaire à l’école officielle de Dongou, dans la région de la Likouala. Ses études secondaires se poursuivront d’abord au lycée Chaminade de Brazzaville, puis au lycée Kinkala, dans le département du Pool.

Pour ses études supérieures, il est admis à la Faculté des Sciences Economiques de Rennes, puis à l’Université de Grenoble, obtenant un doctorat en sciences économiques. Parallèlement, il s’inscrit à l’Institut d’Etudes Commerciales de Grenoble et à l’Ecole Nationale Fiscale de Clermont Ferrand.

Début 1980, de retour au Congo, il rejoint l’administration fiscale où il gravit tous les échelons : simple agent réviseur, chef de division, chef de service, directeur central, pour devenir directeur général des impôts en 1989.

Parallèlement, il est maître de conférences à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville et à l’École nationale d’administration et de magistrature où il enseigne les finances publiques et le droit fiscal. Au sein de l’Union douanière des États de l’Afrique centrale, actuelle Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, elle participe à la mise en place de la TVA dans les pays de l’Union.

Après la Conférence nationale souveraine qui s’est déroulée du 25 février au 10 juin 1991, il devient secrétaire d’État chargé du budget dans le premier gouvernement d’André Milongo, puis ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, jusqu’à la passation de pouvoir de la présidence de Pascal Lissouba.

Après avoir quitté le gouvernement, il revient à l’administration fiscale comme simple agent commissaire aux comptes. Cependant, cela lui permet de collaborer, aussi bien avec des cabinets privés dans différents pays africains pour les audits qu’avec les administrations fiscales, pour faire évoluer leur législation.

Dans le domaine politique au Congo, on retiendra qu’il s’est impliqué aux côtés de Paul Kaya, Bernard Galiba et Edouard Ebouka Babakas pour créer le MDS, parti inscrit à l’internationale de la démocratie chrétienne. C’est dans ce contexte qu’il a dû effectuer de nombreux voyages en Amérique latine, dans l’Union européenne, et participer aux Conseils des ministres ACP.

 
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