Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées lundi en marge d’un « sit-in » pro-palestinien aux bureaux de la Banque Scotia, au centre-ville de Montréal. La police affirme avoir dû expulser de force les manifestants qui refusaient de partir.
Dès le début de la journée, lundi, une quarantaine de personnes sont entrées dans la banque située au coin des rues Sherbrooke et Metcalfe. Le groupe a notamment appelé au boycott de la Banque Scotia, qu’il accuse de « financer le génocide à Gaza », en investissant de manière significative dans la société d’armement israélienne Elbit.
Ce n’est pas la première fois que des locaux d’entreprise sont occupés pour cette raison. Ce fut également le cas en novembre dernier, à Toronto.
Plus récemment, en mars, le Poste financier a rapporté que la Banque Scotia avait réduit sa participation financière dans Elbit de 5,1 % à 4,3 %. L’établissement reste néanmoins à ce jour le premier actionnaire non israélien.
Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) affirme avoir mené une opération pour « expulser les manifestants qui refusaient de quitter les lieux », après une demande en ce sens du responsable de l’immeuble. Cela a forcé la fermeture de la circulation sur un tronçon de la rue Sherbrooke.
Cette opération s’est terminée vers 16 heures. « Au total, il y a eu 45 arrestations en vertu du Code criminel pour des délits de moins de 5 000 $. Tous les manifestants arrêtés ont été libérés et ils devraient tous éventuellement comparaître devant le tribunal», a indiqué lundi l’agente Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM.
Elle a précisé qu’aucun citoyen ni policier n’a été blessé lors de l’événement. Cette dernière a eu lieu alors qu’une manifestation se déroulait à proximité, à l’extérieur, devant le consulat général américain, sur la rue Sainte-Catherine.
