Une nouvelle page de la carrière de la basketteuse star Caitlin Clark s’est écrite lundi, lorsqu’elle a été réclamée par l’Indiana Fever avec la première sélection de la draft 2024 de la WNBA.
Considéré comme un talent générationnel, Clark rejoint la Fever après avoir fracassé de nombreuses notes individuelles avec les Hawkeyes de l’Université de l’Iowa.
Les Sparks de Los Angeles disposaient alors de deux choix dans le top 5, aux deuxième et cinquième niveaux.
L’équipe de Los Angeles s’est tournée vers Cameron Brink (2e) et Rickea Jackson (4e). Kamilla Cardoso a été sélectionnée troisième au classement général par le Chicago Sky.
Jacy Sheldon complète le top-5 de ce millésime en direction de Dallas.
À 22 ans, Clark a disputé son dernier March Madness ce printemps, atteignant la grande finale pour la deuxième année consécutive, sans soulever le trophée tant convoité.
Quant à l’Indiana Fever, on assiste déjà à une envolée des prix des billets pour certains matchs locaux de la saison 2024-2025.
Sa présence au sein de la ligue professionnelle va sans doute, selon Meredith Geisler, accroître la visibilité d’un championnat qui vit dans l’ombre médiatique et économique de la NBA mais dont l’intérêt s’est accru ces dernières saisons, grâce à des joueurs ayant un statut de star aux États-Unis. Des Etats comme Sabrina Ionescu (New York Liberty) ou A’ja Wilson (Las Vegas Aces).
“La WNBA va s’inspirer d’autres sports et apprendre à bénéficier de la présence d’une superstar” avec le soutien de la NBA à laquelle elle est associée, estime-t-elle. « Vous allez avoir plus de partenaires corporatifs, de sponsors, de spectateurs. Et lorsque les droits de diffusion seront renégociés, lorsque Caitlin les aura aidés à se développer, les chiffres augmenteront encore plus.
Ancien pilier de l’équipe nationale juniors, la jeune star pourrait d’ici là illuminer les Jeux Olympiques de Paris (26 juillet – 11 août). Clark avait été convoqué par Équipe des États-Unis pour un stage en avril, qu’elle a dû manquer, pour avoir réussi à prolonger sa folle aventure en NCAA.
Clark a vu ses matchs enregistrer des audiences folles, la finale ayant attiré 24 millions de téléspectateurs, soit plus que n’importe quel match de basket aux États-Unis depuis 2019.
