Israël s’est retrouvé une fois de plus au cœur de l’actualité brûlante ce week-end, avec des attaques de drones et de missiles lancées contre l’État juif depuis l’Iran.
Un développement supplémentaire dans le conflit né le 7 octobre. Ce jour-là, le Hamas menait l’un des attentats terroristes les plus sanglants de l’histoire en frappant Israël sur son sol, tuant près de 1 200 personnes. Six mois plus tard, 134 Israéliens sont toujours retenus en otage par des terroristes.
Et c’est pour toutes ces personnes que le Collectif aixois du 7 octobre a appelé à se rassembler, ce dimanche 14 avril à midi, devant le palais de justice de la ville.
“Cela fait six mois depuis ce massacre, et des personnes enlevées chez elles, dans leur salon, ou alors qu’elles étaient à une fête (un festival de musique à la frontière du pays, NDLR). L’action du Collectif du 7-Octobre est de porter leur voix, car dans tout ce déferlement médiatique, on les oublie», explique Sabrina Aouizerate, co-fondatrice de ce Collectif.
“Ramenez-les à la maison maintenant”
Sur la place du palais, plusieurs mannequins, flanqués de t-shirts jaunes indiquant « Ramenez-les à la maison maintenant », avaient été positionnés, avec la photo des visages de certains otages.
Le but ? “Montrez qu’il n’y a pas que des chiffres», dit Sabrina, qui refuse »tout amalgame ou instrumentalisation. Ce n’est pas un conflit territorial, le Hamas a attaqué ces citoyens», plaide-t-elle.
Représentant la maire Sophie Joissains, son adjoint Michaël Zazoun a indiqué conserver «espoir. Cette lueur d’espoir de voir des femmes, des enfants, des bébés rentrer chez eux… On continue, on ne lâche rien !“
Autre élu présent, la conseillère départementale Anne Rudishuli a exhorté «la République pour faire face aux tentatives de fracturer ceux qui prêchent la haine, ceux qui confondent terrorisme et résistance.»
“Le Hamas veut simplement éradiquer l’État d’Israël», a rappelé Raymond Arouch, représentant du Crif Marseille Provence.
Mais au-delà du conflit au Moyen-Orient, et des divergences de point de vue, il reste un élément autour duquel tout le monde devrait s’accorder pour Raymond Arouch : «Les otages ne sont pas une cause politique, c’est une cause humaniste. Nous parlons d’êtres humains enfermés dans les prisons du Hamas…“
