Ce n’est pas nouveau : le torchon brûle entre une partie des supporters du Standard et la direction. Dans un communiqué officiel, les Ultras Inferno ont tenu une nouvelle fois à exprimer leur mécontentement. En cause : la gestion du club Standard par les Américains 777 Partners.
Une societe “comparable à la chaîne de Ponzi » selon eux (ndlr : montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement avec des fonds apportés par de nouveaux entrants). “Nous voulons une confrontation avec les Américains qui ressemblent plus à des fossoyeurs qu’à des investisseurs.” Ils ont également demandé que le club soit revendu par le propriétaire américain 777 Partners si les choses ne changent pas.
Quand la devise du Standard « Passion Fierté Ferveur » devient « Faiblesse Fièvre Douloureuse »
Le duo Locht/Harkin en prend également un coup. “La politique sportive mise en place ne montre aucune perspective d’avenir », croient les supporters. “Nous disposons d’un noyau talentueux chez certains, mais qui manque clairement de qualités de leadership et d’état d’esprit chez beaucoup d’autres. » Les supporters assurent que ce sont des « erreurs de casting » et « une politique de recrutement à bas prix » dues à un cruel manque de budget du duo qui sont à l’origine de la situation du club. “Nous attendons un management fort, représentatif de notre ADN et qui tape du poing sur la table le moment venu ! Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Le Standard et l’OHL se neutralisent après une mauvaise rencontre (0-0)
Situé en Play-offs européens et sauvé en fin de championnat, le club traverse des moments difficiles. Et les fans ne sont pas prêts à vivre une année similaire l’année prochaine. « Nous serons beaucoup plus intransigeants la saison prochaine et nous attendons qu’un noyau soit constitué pour le début de saison et pas en urgence fin septembre »insistent les supporters qui réclament des garanties pour l’année suivante.
Dans le communiqué, les Ultras Inferno annoncent que certaines actions seront mises en place au fur et à mesure « une grève symbolique scandée pendant les 12 premières minutes de chaque match accompagnée de messages ». Le communiqué se termine par un message clair : « La norme, c’est nous ». Nous verrons dans les semaines à venir si le message est passé ou non.
