d’Oriola, Pérec, Flessel, Riner… Les porte-drapeaux français tout au long de l’histoire des Jeux

d’Oriola, Pérec, Flessel, Riner… Les porte-drapeaux français tout au long de l’histoire des Jeux
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Pour qu’il y ait un porte-drapeau, il faut qu’il y ait une cérémonie d’ouverture. Pourtant, lors des trois premières éditions des Jeux Olympiques d’Athènes (1896), Paris (1900) et Saint-Louis (1904), il n’y en eut pas vraiment. En tout cas, pas officiel, comme à Londres en 1908. Ainsi, le 13 juillet 1908, a lieu le premier défilé olympique avec notamment Emile Demangel, champion de cyclisme, qui défile avec le drapeau français à la main.

Ce n’est que quatre ans plus tard, en 1912, à Stockholm, que Raoul Paoli, un athlète ayant également participé à des compétitions de lutte gréco-romaine, devient officiellement le tout premier porte-drapeau de l’histoire.

Une mission qui reviendra souvent aux sportifs comme ce fut le cas huit fois sur les 24 sportifs qui avaient ce rôle. L’athlète Jules Noël a même eu le luxe d’avoir été deux fois porte-drapeau à Los Angeles 1932 et Berlin 1936. Il est mort pour la lors de la Seconde Guerre mondiale quatre ans plus tard.

En 1948, Jean Séphériades interrompt cette série en devenant le premier rameur choisi pour cette mission. Melbourne 1956 marque un tournant pour les porte-étendards français puisque l’haltérophile Jean Debuf revient d’Australie avec une médaille de bronze autour du cou. Il est le premier porte-drapeau médaillé.

Au fil des années, il y en aura d’autres dans l’histoire et la tendance s’est même accélérée jusqu’aux titres olympiques de Marie-José Pérec à Atlanta 1996 sur 200 et 400 m. Elle est aussi la deuxième femme de l’histoire à devenir porte-drapeau après la nageuse Christine Caron au Mexique 1968. Cette dernière (75 ans) est la porte-drapeau des anciens Jeux olympiques. Mais elle ne détient pas le titre de doyenne du niveau de vie. Un honneur qui revient à l’escrimeur Jean-Claude Magnan (82 ans) sélectionné pour Munich 1972.

Jusqu’aux derniers Jeux olympiques, la France n’avait toujours eu qu’un seul porte-drapeau, sauf en 1980 à Moscou où les athlètes français défilaient sous la bannière olympique.

Les 24 porte-étendards français

Londres 1908 : Emile Demangel (cyclisme), non officiel

Stockholm 1912 : Raoul Paoli (athlétisme)

Anvers 1920 : Emile Écuyer (athlétisme)

Paris 1924 : Georges André (athlétisme)

Amsterdam 1928 : Pierre Lewden (athlétisme)

Los Angeles 1932 et Berlin 1936 : Jules Noël (athlétisme)

Londres 1948 : Jean Séphériades (aviron)

Helsinki 1952 : Ignace Heinrich (athlétisme)

Melbourne 1956 : Jean Debuf (haltérophilie), bronze en -90 kg

Rome 1960 : Christian d’Oriola (escrime)

Tokyo 1964 : Michel Macquet (athlétisme)

Mexique 1968 : Christine Caron (natation)

Munich 1972 : Jean-Claude Magnan (escrime), bronze par équipe au sabre

Montréal 1976 : Daniel Morelon (cyclisme), argent en vitesse

Los Angeles  : Angelo Parisi (judo), argent en +95 kg

Séoul 1988 : Philippe Riboud (escrime), argent à l’épée, or par équipes

Barcelone 1992 : Jean-François Lamour (escrime), bronze au sabre

Atlanta 1996 : Marie-José Pérec (athlétisme), médaille d’or sur 200 et 400 m

Sydney 2000 : David Douillet (judo), or en +100 kg

Athènes 2004 : Jackson Richardson (handball)

Pékin 2008 : Tony Estanguet (canoë-kayak)

Londres 2012 : Laura Flessel (escrime)

Rio 2016 : Teddy Riner (judo), or en +100 kg

Tokyo 2021 : Clarisse Agbégnénou (judo), or en -63 kg et Samir Aït Saïd (gymnastique)

 
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