comment l’Union doit se relancer à Anderlecht

comment l’Union doit se relancer à Anderlecht
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La marée s’est rapidement tournée vers l’Union Saint-Gilloise. Avec deux défaites de suite, et sans avoir encore affronté sur le papier les trois meilleures équipes de ces Champions Playoffs, les Bruxellois n’ont plus aussi le sourire qu’à la fin du classique, eux qui restaient alors sur 25 matches de championnat sans défaite. . Ils sentent désormais la pression s’intensifier.

Comment expliquer cette apathie qui fait vaciller le club à un mois et demi de la fin de la saison, même si la première place est toujours là ? Et comment remédier à cela dès dimanche à Anderlecht ? Analyse entre manque d’efficacité et esprit d’équipe à trouver.

Pouvoir compter sur des cadres

Lors de la phase classique, plusieurs unionistes se sont démarqués du lot. A commencer par Mohammed Amoura, deuxième meilleur buteur du championnat, dont les performances XXL lui ont permis de disputer la Coupe d’Afrique des nations tout en voyant sa valeur marchande quadrupler. Cameron Puertas, meilleur passeur de la Pro League, a également explosé à tel point qu’il est difficile de l’imaginer encore à l’Union la saison prochaine. Tout cela sans évoquer Vanhoutte qui a complètement fait oublier Lynen ou encore Nilsson, devenu un titulaire incontestable en attaque.

Amoura n’a pas fait un bon match contre le Cercle Bruges. ©SES

Mais depuis le début des playoffs, les cadres n’en sont pas encore là. A Genk, le capitaine Moris s’est rendu coupable d’une erreur menant au seul but du match avant que Burgess ne lâche ses coéquipiers dans un geste de frustration en fin de match. Contre le Cercle, Puertas s’est montré trop imprécis et pas assez efficace dans la zone de finition alors qu’Amoura a peut-être joué un de ses pires matchs avec l’Union, avec zéro tir cadré et un but attendu à 0,06… Ces joueurs seniors sont toujours capables d’une explosion brillant, mais n’ont pas encore réussi à être constants pendant 90 minutes en séries éliminatoires. Et c’est ce qu’il faudra réussir à faire pour remporter le titre en fin de saison.

J’ai à nouveau l’esprit de tueur

Lors de la phase classique, l’Union a marqué 63 buts, terminant avec la meilleure attaque de la Pro League juste devant le Club de Bruges. La force de frappe offensive était clairement l’arme principale de cette équipe qui pouvait apporter du danger via de nombreux joueurs. Depuis le début des playoffs, l’efficacité dans le rectangle adverse n’est plus au rendez-vous. Face au Cercle, l’Union a tiré quatorze fois au but avec un but attendu presque deux fois plus élevé que celui de son adversaire (2,47 contre 1,49), mais n’inscrivant qu’un seul but en jeu ouvert. « On arrive au rectangle adverse, mais il nous manque ce dernier bon geste qui n’est pas assez précis, Moris a analysé. Il faut retrouver cette efficacité, car ces playoffs se joueront sur des détails.

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Le coach attend une réaction dans les prochains jours.

Contre Bruges, il y a eu un moment clé, avec l’égalisation manquée de Nilsson en début de seconde période, avant que le Cercle ne tue tout suspense peu après. Les hommes de Muslic ont fait preuve d’une grande efficacité, avec trois buts sur quatre tirs cadrés. “Nous aurions pu marquer deux ou trois buts supplémentaires avec plus d’efficacité, Blessin avance. On a vécu des situations de match où on aurait marqué lors de la phase classique. Est-ce de la malchance ou peut-être un manque de concentration ?

Il faudra trouver la réponse pour remporter le championnat. Précisons cependant que le match à Bruges a permis aux attaquants de garder confiance : Nilsson et Ayensa ont marqué tandis que Kabangu a réalisé une passe décisive. Amoura sait ce qu’il lui reste à faire face à Anderlecht, en attendant le retour de Rodriguez qui pourrait être retenu dimanche.

Retrouver l’esprit d’équipe

Les joueurs et le staff le répètent saison après saison au Parc Duden : le collectif est la grande force de l’Union. Ces dernières saisons, les Bruxellois n’ont peut-être pas toujours disposé des meilleurs individus, mais l’esprit d’équipe leur a permis d’enchaîner de nombreuses victoires. Dimanche, contre le Cercle, cet esprit collectif avait disparu. Après le match, lors de son habituel discours aux joueurs du milieu de terrain, Alexandre Blessin a tenu à faire passer ce message : il a expliqué qu’il ne reconnaissait pas son équipe de la phase classique, qui doit désormais gérer une situation nouvelle puisqu’elle n’a jamais connu deux défaites. pendant un an et deux mois en championnat.

Blessin est resté calme ce dimanche malgré les événements négatifs.

Sur le terrain, des comportements rarement vus à l’Union ont été constatés avec des gestes de frustration et une communication négative entre certains joueurs pour une passe manquée ou un mauvais appel. « Le coach attend une réaction dans les prochains jours, » a confirmé Anthony Morris. Avec le grand match qui nous attend dimanche, nous verrons qui le veut vraiment dans ces playoffs et qui relèvera la tête. Il faut faire preuve de caractère, mais je n’ai aucun doute sur la mentalité du noyau.

Gérer le stress des séries éliminatoires

L’Union et les playoffs ne sont clairement pas une histoire d’amour. Avec Mazzù, l’équipe termine la phase classique avec cinq points d’avance sur la deuxième place avant de s’effondrer dans ce mini-championnat. Un an plus tard, les hommes de Geraerts terminaient la phase classique à égalité en tête avec Genk, avant de perdre le titre dans les dernières minutes de la compétition. Cette fois, l’Union était clairement attendue pour franchir le cap, tout en sentant le souffle d’Anderlecht. Avec des points divisés par deux et donc l’écart se resserrant au sommet, le stress est logiquement présent dans la tête des joueurs qui veulent contredire la formule du « jamais deux sans trois » en devant mieux gérer ce stress. “Je ne pense pas que tout cela nous rentre dans la tête, a expliqué Alessio Castro-Montes. On savait qu’on allait être premiers dès le début des playoffs, donc on a eu le temps de se préparer. Il faut mieux gérer le début de match qui n’a pas été bon à Genk et contre le Cercle. Commencer un match de cette manière est inexplicable.

Avant le match, Blessin avait d’ailleurs fait preuve d’un certain stress en s’attaquant de manière assez directe à la presse, mais aussi à l’arbitrage. Avant de se montrer maître sur la ligne de touche et en conférence d’après-match. Dans cette petite tempête, les joueurs peuvent en tout cas compter sur leurs supporters, qui n’ont cessé de chanter pendant et après le match malgré la tournure des événements. « Merci de ne pas nous laisser tomber, nous rebondirons », a écrit le club sur ses réseaux sociaux. Via une victoire pour enfin lancer ses Champions Playoffs ? Rendez-vous dimanche à Anderlecht pour avoir la réponse.

 
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