Le duel des premières lignes des Stormers – La Rochelle décrypté par Gurthrö Steenkamp

Le duel des premières lignes des Stormers – La Rochelle décrypté par Gurthrö Steenkamp
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Vu le pedigree du bonhomme, on n’aurait pas imaginé une autre analyse. Ancien pilier champion du monde avec l’Afrique du Sud en 2007, Gurthrö Steenkamp, ​​désormais responsable de la mêlée de La Rochelle, estime sans surprise que le secteur mêlée sera “primordial” pour ses attaquants ce samedi en huitièmes de finale de la Champions Cup. « Parce que les Stormers, comme toutes les équipes sud-africaines, aiment conquérir, il ajoute. La mêlée, c’est la base pour eux, comme au Stade Rochelais. »

Sur l’équilibre des pouvoirs en mêlée
“Ils nous ont mis en difficulté en décembre”

« Les Stormers sont une très bonne équipe, ils ont de très bons résultats. Et ils ont une très grosse mêlée, c’est l’une des plus efficaces de la Champions Cup. Bien sûr, notre mêlée est également solide mais ils nous ont donné beaucoup de difficulté lors du dernier match, en décembre. L’entraîneur mêlée là-bas est un ancien coéquipier en Afrique du Sud. C’est drôle de se retrouver face à lui. Les Stormers ont de très bons profils de joueurs. Le droitier Neethling Fouché (qui sera le titulaire) est un très bon, il enchaîne les bonnes performances, il est proche des Springboks. »

Sur Frans Malherbe, double champion du monde
« Une référence en mêlée fermée »

De retour dans la compétition il y a dix jours après une absence de cinq mois, Frans Malherbe débutera le match sur le banc samedi. Steenkamp le tient en haute estime : « Lui et Uini sont, pour moi, les deux meilleurs piliers droit au monde. Frans a une très bonne technique. Malheureusement, dans le rugby d’aujourd’hui, les piliers trichent pour prendre le dessus sur l’adversaire. Certains vont au sol volontairement. Frans n’a pas besoin de ça, il est super puissant. On l’a vu à la Coupe du Monde, il a une force naturelle. Et il a de l’expérience. C’est un très bon joueur malgré son grand gabarit, il bouge beaucoup. Il sait répéter les efforts.

Ça me fait plaisir de le voir comme ça, car quand j’étais encore dans l’équipe sud-africaine, il était jeune, il était un espoir. Je ne l’ai pas affronté, car au club, j’étais à Toulouse quand il est sorti, je l’ai juste vu à l’entraînement. Et on vient de la même région, de la même école (Lycée pour garçons Paarl). Depuis, Frans est devenu une référence en mêlée fermée. »

Sur Uini Atonio, 62 sélections
« Une force de la nature »

« C’est un joueur atypique. Pas seulement dans le secteur mêlée, mais aussi par son leadership, il est un peu le papa de l’équipe. Il est dans ce club depuis 13 ans. Quand on voit un joueur aussi expérimenté, on se dit : mais qu’est-ce que je vais lui apporter ? Pas beaucoup (des rires). Sauf à le guider sur certains détails, mais je m’amuse avec lui, car il donne beaucoup de conseils aux jeunes, il rassure tout le monde. Depuis trois ans que je suis ici, je l’ai très rarement vu en difficulté en mêlée.

Son super pouvoir est son pouvoir. Il a cette capacité d’avancer presque tout le temps. Ça traverse l’espace, ça ne va pas nécessairement traverser, des choses comme ça. Les gens l’aiment ? En tant que joueur, je n’en ai pas croisé beaucoup. Je viens d’une époque où les piliers étaient un peu plus petits. Des gars comme Uini et Georges-Henri Colombe, ce sont des forces de la nature, ils sont géniaux (respectivement 1,96 m et 1,93 m) lourd (145 et 142kg), il faut vraiment avoir une bonne technique pour les mettre sous pression. »

Sur l’émergence de jeunes piliers à La Rochelle
« Penverne et Kaddouri gagnent en expérience »

Le Stade Rochelais a dû faire face à de nombreuses blessures en première ligne cette saison. Ce samedi, les gauchers Reda Wardi et Thierry Paiva, le talon Pierre Bourgarit et le droitier Georges-Henri Colombe sont absents sur blessure. Des convalescences qui ont offert l’opportunité à des jeunes d’émerger. « A gauche, on a hésité à prendre un joker cet hiver mais heureusement, nos jeunes ont répondu présent et ça me rend très fier », sourit Steenkamp, ​​dont le rôle est transversal entre le conservatoire et l’équipe professionnelle.

Louis Penverne, on voyait que c’était un bon rugbyman. Dans la mêlée, cependant, il y avait un point d’interrogation. Mais il a récemment pris de l’ampleur dans ce secteur. On a vu contre le Stade Français, qui possède la meilleure conquête du Top 14, qu’il a fait un très bon match. Et contre Bayonne, face à deux droitiers très forts, il a envoyé. C’est ce qui est bien, il gagne en force, il gagne en expérience. Et c’est la même chose pour Alexandre Kaddouri (en remplacement de ce samedi). »

 
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