Après le tremblement de terre à Taiwan, les familles trouvent refuge dans des tentes

Après le tremblement de terre à Taiwan, les familles trouvent refuge dans des tentes
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Lorsque la terre a tremblé à Taïwan, Hendri Sutrisno s’est d’abord caché sous une table avec sa femme et leur bébé, avant de fuir par peur des répliques et de passer la nuit de mercredi à jeudi sous l’une des tentes dressées près d’une école à Hualien, l’épicentre de la catastrophe. le tremblement de terre.

“C’est mieux et plus sage pour nous de rester ici”, explique le père de famille de 30 ans, pendant que son enfant de deux mois dort dans la poussette du camp installé à la hâte après le tremblement de terre.

“Nous avons tout ce dont nous avons besoin, des couvertures, des toilettes et un endroit pour nous reposer”, assure le professeur indonésien de l’université Donghua de Hualien, la ville la plus touchée par le séisme.

Après le puissant séisme qui a secoué mercredi matin la côte est de Taïwan, les secouristes ont érigé des tentes près d’une école primaire de Hualien, un port de près de 100 000 habitants.

Ils ont apporté des peluches, des couvertures et même du lait pour bébé.

Plus d’une centaine d’habitants de la ville côtière s’y sont réfugiés mercredi soir, alors que les répliques se poursuivaient.

Un ours en peluche se reposant dans un centre temporaire pour enfants à Hualien, Taiwan, le 4 avril 2024, au lendemain du tremblement de terre / Sam Yeh / AFP

Si nous restons à la maison, “nous craignons qu’il nous soit très difficile d’évacuer à nouveau, surtout avec le bébé, lorsque les grosses répliques se produiront”, ajoute le jeune père de famille.

Jeudi matin, l’île avait subi plus de 300 répliques du premier séisme, qui a fait dix morts et un millier de blessés, le plus puissant depuis 25 ans à Taiwan.

Bâtiments affaissés

Tremblement de terre à Taïwan / Nicholas SHEARMAN / AFP

A proximité, dans le centre de Hualien, des ouvriers coulent du béton à la base d’un bâtiment en verre, incliné à 45 degrés, devenu emblématique du tremblement de terre après l’effondrement de la moitié de son premier étage.

C’est ici que vivait Chen Hsiu-ying, 59 ans. “Si j’étais rentrée chez moi plus tôt, j’aurais été à l’intérieur”, raconte cette habitante, aujourd’hui réfugiée à l’école primaire où l’AFP l’a rencontrée.

« Mes mains tremblent encore », confie-t-elle, se souvenant des tremblements qu’elle a ressentis mercredi sur la route en rentrant du travail, « c’était la première fois que je vivais ça », ajoute-t-elle. .

Elle s’inquiète désormais pour ses affaires laissées chez elle dans l’immeuble effondré. « J’ai encore mes affaires là-bas, comme une photo de ma mère », déplore-t-elle.

Près de l’école de Hualien, plus d’une douzaine de survivants du séisme ont choisi de rentrer chez eux jeudi matin.

Tentes dressées dans une école primaire de Hualien le 4 avril 2024 / Sam Yeh / AFP

Mais beaucoup ne le peuvent pas, leurs maisons étant endommagées, détruites ou dangereuses. D’autres choisissent, pour la sécurité de leurs enfants, de séjourner sous des tentes.

Hendri Sutrisno espère que jeudi soir il passera sa dernière nuit au refuge avec sa petite famille.

“J’irai voir et parler au personnel” de l’immeuble vendredi matin, pour “voir s’il est sécuritaire de monter dans les étages”, a-t-il précisé. Car mercredi soir, c’était encore trop dangereux, rapporte-t-il.

 
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