La candidature espagnole à la Coupe du Monde de la FIFA 2030 n’est pas compromise, selon José Manuel Rodríguez Uribes, président du Conseil supérieur des sports. Il a confirmé lundi être en pourparlers avec la FIFA pour résoudre les problèmes rencontrés par la Fédération espagnole de football (RFEF). L’attention du public espagnol et des supporters de football du monde entier est captivée, dans l’attente des conclusions de l’enquête visant à déterminer si les onze suspects seront reconnus coupables de corruption et de blanchiment d’argent. Ces décisions influenceront l’avenir de la candidature de l’Espagne à l’organisation de la Coupe du monde 2030.
José Manuel Rodríguez Uribes a insisté sur le fait que la candidature de l’Espagne n’était en aucun cas menacée, soulignant qu’il était en discussion avec la FIFA depuis la semaine dernière pour coordonner les mesures à prendre concernant l’affaire Rubiales. Il a exprimé aux médias espagnols sa volonté de voir les choses se faire dans le respect des règles et la FIFA pour trouver des solutions constructives.
Exprimant ses inquiétudes sur la situation de la RFEF, l’ancien ministre des Sports a rappelé que la FIFA considérait l’Espagne comme la favorite pour accueillir la Coupe du monde, avant l’implication du Portugal et du Maroc. ” Avec une tradition footballistique remarquable et l’enthousiasme des villes candidates, il n’y a aucun risque. Nous défendrons notre cause avec vigueur “, il ajouta.
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Le président a également révélé qu’il avait déposé une plainte auprès du Tribunal administratif du sport (TAD) pour demander la révocation de Pedro Rocha de la présidence de la commission administrative de la RFEF, affirmant que le TAD est l’autorité compétente pour trancher ces cas en d’une manière définitive.
Pour mémoire, la Garde civile a procédé, mercredi 20 mars 2024, à une perquisition au siège de la Fédération royale espagnole de football, dans le cadre d’une information judiciaire pour corruption, discrimination et blanchiment d’argent. Les médias espagnols suggèrent que l’Espagne pourrait perdre l’opportunité de co-organiser la Coupe du monde 2030 avec le Maroc et le Portugal. Même si la FIFA a accepté la candidature tripartite, elle doit encore être formellement approuvée, une décision attendue en décembre 2024, après la validation du logo et du slogan en juillet.
En attendant, c’est l’Espagne qui est sous le feu des projecteurs, la RFEF devant redorer son image à l’international. La fédération fait l’objet d’une enquête judiciaire, et son ancien président, Luis Rubiales, désormais résident en République dominicaine, est soupçonné de blanchiment d’argent, notamment en lien avec des commissions perçues pour des contrats signés avec l’Arabie Saoudite, pays hôte de la Super League espagnole. Coupe depuis 2020.
