Une entreprise française va racheter l’US Orléans « le plus rapidement possible » confirme le président Philippe Boutron

Une entreprise française va racheter l’US Orléans « le plus rapidement possible » confirme le président Philippe Boutron
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Sur le terrain, l’objectif de l’équipe première de football de l’US Orléans est de se maintenir en National à l’approche de la fin de saison. Dans les coulisses, l’avenir de l’USO est en discussion, avec un rachat imminent du club, selon nos informations. « Nous sommes très avancés. Les investisseurs arriveront rapidement, j’espère dans les quinze jours qui viennent. Nous essaierons de le faire le plus rapidement possible» a confirmé ce jeudi matin Philippe Boutron, actuel président et actionnaire majoritaire de l’USO.

« Des gens solides, déjà ancrés localement »

Alors le club est-il sauvé ? Oui, répond Philippe Boutron. “La préoccupation majeure est la pérennité du club avec un projet sérieux. Ce n’est absolument pas une question d’argent, même si j’ai beaucoup investi dans ce club, mais mon souci n’était pas de détruire tout ce qui a été fait ces quinze dernières années. Et trouver des personnes solides, déjà ancrées localement” expliquer le président du club, qui ne restera pas à son poste mais qui a dit vouloir accompagner les repreneurs, pour une transition efficace.

Le 17 mai, L’US Orléans doit revenir à la DNCG, le gendarme financier du football français, qui avait prononcé une rétrogradation en début d’année par mesure de précaution si le club ne comblait pas un trou de deux millions d’euros. “Il faut rétablir notre situation par rapport à la DNCG (…) et puis il faut préparer la saison prochaine, l’avenir des joueurs, c’est tout à fait légitime et c’est notre priorité» précise Philippe Boutron, qui «N’ai aucun doute“sur les capacités financières et”humain» investisseurs.

Peguy Luyindula hors jeu, une entreprise française en lice

En raison d’une clause de confidentialité, Philippe Boutron n’est pas en mesure de révéler le nom de l’acheteur. S’il parle d’investisseurs au pluriel, c’est parce que, dit-il, il s’agit d’une entreprise. Une entreprise françaiseavec une personne “clairement identifié“, ça il sait”depuis un certain temps« Le projet discuté avec l’ancien footballeur Péguy Luyindula, soutenu par des investisseurs américains, a définitivement échoué. Les engagements n’ont pas été respectés, tacle Philippe Boutron. “Cela met fin à un contrat. Quand j’ai lu dans l’Equipe que Péguy Luyindula allait devenir président du club avec des investisseurs que je ne connaissais même pas… [ce sont] des choses qui sont inacceptables.

Quel avenir pour Karim Mokeddem ?

Karim sera l’entraîneur de l’USO l’année prochaine» assure Philippe Boutron, répondant ainsi aux inquiétudes des joueurs, qui apprécient leur coach arrivé en cours de saison. “Force est de constater qu’il a apporté beaucoup, avec un effectif réduit. Il a accompli des exploits. Je le connais depuis plus de dix ans et je connaissais ses qualités. J’aurais certainement dû le recruter en début de saison (…) Et puis il a un contrat.« Karim Mokeddem qui reste, cela signifie garder les joueurs, y compris les dirigeantsqui conditionnent leur avenir à celui du sélectionneur.

Et quel sera l’avenir de l’US Orléans avec les nouveaux investisseurs ? “Ils sont capables de se relancer, de donner un second souffle à l’USO, peut-être à la fois d’un point de vue sportif et financier.» poursuit Philippe Boutron, qui rappelle que le championnat National c’est «extrêmement compliqué économiquement » et que l’US Orléans a, par ailleurs, une équipe féminine qui évolue en D2, seulement un cran en dessous de l’élite. “Nous avons cinq équipes dans le championnat de France, une équipe en D2 féminine. Le football féminin est prometteur, mais il coûte très, très cher.

 
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