Anthony Belleau est revenu sur le terrain face à Pau en fin de match. Libéré de sa blessure aux adducteurs, le numéro 10 clermontois est avide de points et espère retrouver le bel élan de janvier, où l’ASM enchaînait cinq matchs sans défaite de suite.
Anthony, comment as-tu vécu cette période de blessure durant le mois de février ?
C’était extrêmement frustrant de ne pas être sur le terrain, d’autant que ma convalescence a pris un peu de retard. J’ai été bien lors de la semaine de préparation à Pau et aujourd’hui je suis pleinement disponible. J’avais très envie de revenir et d’aider mes coéquipiers parce que ce n’était pas facile pour eux, certaines fins de match étaient difficiles, mais toutes les équipes passent par là. On a bien réagi contre Pau mais il faut grappiller des points.
Cette blessure est arrivée juste après une bonne période pour vous…
Justement, le collectif prenait une bonne dynamique donc c’était plus facile de m’exprimer. La première pause de l’année nous a stoppé net, après un beau mois de janvier. Mais ce championnat est tellement dur qu’on n’a pas le droit à l’erreur. Il n’y a pas d’équipes enterrées, tout est très serré.
Durant ce mois de janvier, avez-vous été plus libéré ?
Tous les signaux étaient au vert, physiquement, mentalement et collectivement tout était aligné pour que je puisse performer. J’étais un peu plus confiant alors j’ai essayé plus fort, et on ne réussit pas quand on n’essaye pas. J’ai beaucoup travaillé et persévéré, mais tout est plus simple quand le groupe est ensemble.
Oserez-vous plus ?
Il est nécessaire ! D’autant qu’il y a de plus en plus d’incertitudes dans les matchs, et qu’au final les inspirations peuvent débloquer des rencontres.
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L’arrivée de Ian Vass (adjoint en charge des coups de pied) a-t-elle changé la donne pour vous ?
Bien sûr, nous avons essayé de changer notre stratégie dans le jeu au pied. La saison dernière, nous étions l’équipe qui jouait le moins à pied donc nous nous sommes beaucoup épuisés. Cette saison, nous avons souhaité rééquilibrer la balance aussi bien personnellement que collectivement. Nous avons travaillé sur beaucoup plus d’alternatives au pied tout en greffant ces stratégies dans le plan de jeu collectif. Nous avons progressé sur ce point.
Vous faites partie du groupe des dirigeants. Est-ce naturel ou Christophe Urios vous a-t-il un peu poussé à prendre plus de profondeur dans le groupe ?
En tant que numéro 10 nous sommes un peu responsables du déroulement du jeu, certains parleront plus que d’autres mais nous avons quand même notre mot à dire. Quoi qu’il arrive, nous devons prendre les choses en main. Globalement, on a davantage discuté avec les dirigeants depuis le match nul face à Oyonnax. Nous n’avons plus besoin de nous dire des choses de près. Il a fallu prendre le relais du staff, c’est important.
Vous êtes-vous concentré sur le domaine de la marque ?
Evidemment, on a fini le dernier bloc avec un taux de réussite très faible dans ce domaine et on a vu qu’en étant plus simple et plus direct face à Pau la solution est venue un peu d’elle-même. On a fait de belles séquences, et la semaine sans match nous a permis de recharger les batteries et ça a payé.
Comment abordez-vous ce déplacement au Racing 92 ?
Avec beaucoup d’ambition ! Ils ont une très bonne équipe, ils sont en confiance après leur victoire à Castres et ils voudront se rassurer avant la Champions Cup. Il faut prendre des points, on sait que ce sera très dur avec un match rapide. Un match complet nous attend. Nous savons qu’il n’y aura ni vent, ni pluie, mais nous jouons là-bas depuis quelques années donc nous sommes habitués. En tant que buteur, la chose la plus importante est de frapper le ballon.
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