C’est la conclusion d’une nouvelle étude sur l’impact des spectacles pyrotechniques sur la qualité de l’air réalisée par la firme AtkinsRéalis pour le compte du RÉPQ et du Conseil pyrotechnique canadien et dévoilée mercredi.
« Les augmentations des émissions de particules fines ne durent que quelques minutes et respectent en tout temps les normes environnementales québécoises. »
– Extrait de l’étude sur l’impact des spectacles pyrotechniques sur la qualité de l’air
«L’étude confirme que l’impact sur la qualité de l’air est beaucoup plus limité que ce qu’on pourrait laisser entendre», a déclaré Sophie Emond, présidente de La Ronde et porte-parole du Regroupement des événements pyrotechniques du Québec. . Cela ne nous empêche pas de poursuivre continuellement nos travaux pour explorer toutes les solutions possibles et ainsi réduire notre impact.
Résultats de l’étude
L’étude met en lumière les mesures de la qualité de l’air lors d’événements à Montréal, Québec et Gatineau en 2022 et 2023. Cette étude s’est particulièrement concentrée sur les polluants associés aux feux d’artifice. Plus précisément, les auteurs ont analysé les PM2,5, les métaux et les composés organiques volatils (COV).
Selon les résultats, « les pics d’augmentation de la concentration en particules fines sont de courte durée et très localisés » et sont conformes aux normes officielles du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre le changement climatique, de la Faune et des Parcs, et ceci sur une période de 24 heures.
L’étude précise que la Ville de Montréal et son Réseau de surveillance de la qualité de l’air considèrent plutôt des données moyennes recueillies sur une période de trois heures. « À cette fin, le critère propre à la Ville de Montréal (35 µg/m³) n’a été dépassé que lors de deux (2) mesures, et pendant quelques minutes seulement, à l’été 2023 et pour la majorité des résultats historiques.
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« L’étude démontre que les spectacles pyrotechniques contribuent peu aux émissions de gaz à effet de serre », confirme Maude Furtado, représentante du Conseil pyrotechnique canadien. Par exemple, pour un spectacle moyen du Regroupement, les émissions de CO2 sont équivalentes à celles d’un autocar faisant un aller-retour de Montréal à Trois-Rivières.
De plus, le Regroupement des événements pyrotechniques du Québec réitère son engagement à respecter systématiquement et de manière proactive les recommandations des autorités publiques, dont la SOPFEU, partout où des spectacles pyrotechniques sont préparés.
Saviez-vous?
La charge explosive d’un feu d’artifice est constituée de poudre noire (15 %), de nitrate de potassium ou de sodium (75 %) et de soufre (10 %). Les composés métalliques sont responsables de la couleur perçue par les spectateurs (rouge : strontium ; bleu : cuivre et zinc ; vert : baryum ; jaune : sodium ; violet : potassium ; blanc/argent : magnésium, aluminium, titane ; fumée : zinc ; etc. ). Les gaz de combustion générés par les feux d’artifice sont un mélange de différents gaz ainsi que de particules.
– Extrait du rapport Évaluation de l’impact des spectacles pyrotechniques sur la qualité de l’air
Faire toujours mieux
Le Regroupement des événements pyrotechniques du Québec s’engage également à poursuivre ses efforts en recherche et développement « afin de proposer des initiatives visant à réduire son empreinte environnementale ».
Parmi les mesures, on retrouve :
- L’intégration des nouvelles technologies;
- Limiter la quantité de pièces pyrotechniques lors des spectacles ;
- Réduire la durée des feux d’artifice ;
- Limiter l’utilisation de certains produits pyrotechniques ayant un impact plus important sur ces émissions de particules fines.
Le RÉPQ souligne que ces membres ont, au fil des années, remplacé presque toutes les pièces en plastique par des pièces fabriquées à partir de carton recyclé et décomposable.
« Les spectacles pyrotechniques au Canada sont rigoureusement réglementés et l’autorité gouvernementale qui régit l’importation et l’utilisation des pièces pyrotechniques est reconnue dans l’industrie comme étant l’une des plus strictes au monde.
– Regroupement d’événements pyrotechniques au Québec
Le Regroupement des événements pyrotechniques du Québec est composé de L’International des Feux Loto-Québec (Montréal), des Grands feus Loto-Québec (Québec), des Grands feu du Casino Lac-Leamy (Gatineau) et de La Fête du Lac des Nations Inc. ( Sherbrooke), ainsi que des représentants du Conseil pyrotechnique canadien.
