Mudryk envoie l’Ukraine au septième ciel

Mudryk envoie l’Ukraine au septième ciel
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Par Le Figaro, avec l’AFP

Publié
hier à 22h37,

Mise à jour hier à 23h57

Mudryk, un but pour l’histoire.
Kacper Pempel / REUTERS

L’Ukraine s’est imposée contre l’Islande ce mardi, en finale des barrages. Et cela grâce à un but tardif du joueur de Chelsea.

L’Ukraine, en guerre depuis deux ans contre la Russie, s’est qualifiée pour l’Euro 2024, en battant l’Islande en barrage 2 buts à 1, mardi à Wroclaw en Pologne où le match était délocalisé. Comme face à la Bosnie au tour précédent, les Ukrainiens semblaient dans un premier temps complètement paralysés par une éventuelle qualification dont les enjeux dépassaient largement l’aspect sportif.

Apathiques tout au long de la première période, ils ont été punis par une équipe islandaise compacte, emmenée par l’attaquant du Genoa Albert Gudmundsson. Auteur d’un triplé contre Israël en demi-finale des barrages, Gudmundsson a inscrit son 4e but en autant de jours, dominant toute la défense ukrainienne pour frapper à l’entrée de la surface et tromper Andriy Lunin (1-0, 30e). ).

Mudryk en saveur

Mais portés par les 40 000 spectateurs de la Worclaw Arena, tous engagés dans leur cause, les 250 000 ressortissants ukrainiens vivant désormais dans cette ville du sud-ouest de la Pologne, et un peuple pour qui ils sont en mission à chaque fois qu’ils entrent sur un terrain de football. , les partenaires de Mykhaïlo Mudryk ont ​​complètement changé de visage en seconde période. Monopolisant le ballon, empêchant les Islandais de sortir de leur camp, ils égalisent grâce à l’ailier de Gérone, Viktor Tsygankov (1-1, 54e). C’est Mudryk, l’ailier de Chelsea, qui a porté le coup à la 84e minute et délivré ses partenaires qui avaient pris le dessus sur des Islandais complètement épuisés.

En Allemagne cet été, les Ukrainiens seront transférés dans le groupe E, un groupe ouvert dans lequel ils retrouveront la Belgique, favorite, la Roumanie et la Slovaquie, dont le chef du gouvernement, Robert Fico, mène une politique ouvertement pro-russe. Depuis deux ans, chaque match de la « Zbirna », le surnom de la sélection ukrainienne, revêt un enjeu plus grand que le simple objectif sportif.

 
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