Ce week-end, à l’occasion des 30 ans de Beliris, la passerelle entre la rue Gray et la rue du Sceptre a été inaugurée. L’infrastructure permet de relier les deux rues d’Ixelles séparées par un dénivelé de 17 mètres. Un investissement de 1,6 million d’euros.
Mais aussitôt le ruban coupé, des critiques ont surgi sur les réseaux sociaux de la part des cyclistes. “Je déconseille fortement aux cyclistes de l’utiliser”déplore sur X un compte bien connu dans le milieu cycliste bruxellois, évoquant le « Bike-washing ».
Vidéo à l’appui, l’internaute expose l’étroitesse du canal, inadapté aux vélos larges et aux véhicules de type vélo cargo. Mais d’après les images, même un vélo classique passe difficilement. “Ce n’est pas une passerelle cyclable-piétonne, c’est un escalier», ironise l’internaute critiquant aussi la pente étant trop forte.
Ixelles dispose désormais d’une nouvelle passerelle cyclo-piétonne : l’infrastructure reliant la rue Gray à la rue du Sceptre inaugurée ce samedi
« Tout en sachant que cela ne conviendrait pas à tous les types de vélos »
Contacté, Beliris défend le choix de l’escalier et confirme que l’infrastructure n’est pas adaptée pour «tous types de vélo« . “En raison du dénivelé important de 17 mètres entre la rue du Sceptre et la rue Gray, un escalier était la seule option possible. Nous souhaitions tout de même offrir la possibilité aux cyclistes d’emprunter ce passage en y aménageant un canal, sachant que celui-ci ne conviendrait pas à tous les types de vélos. indique le porte-parole de l’institution fédérale.
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La rédaction a voulu tester le dispositif… mais sans succès. Alors qu’elle était inaugurée, l’infrastructure était fermée ce mardi. Une équipe de construction était en train de poncer, rendant l’accès impossible et interdit. « La passerelle a été ouverte au public ce week-end à l’occasion des 30 ans de Beliris mais il reste encore quelques travaux pour finaliser le projet », confirme Beliris, sans pouvoir donner de date d’ouverture.
Contacté, Gracq s’est également dit préoccupé par les infrastructures et a déploré de ne pas avoir été plus concerté. “Je voulais l’essayer, mais c’était fermé», témoigne également la manager bruxelloise Florine Cuignet. « Mais d’après ce que j’ai vu, la goulotte n’est pas adaptée. C’est assez incompréhensible. Gracq espère qu’il sera encore possible de «rattraper” pour faire des ajustements.
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