Georges-Louis Bouchez a exhorté le gouvernement fédéral à s’attaquer d’urgence au déficit budgétaire de la Belgique. Sur le plateau de VTM News, le libéral a estimé que la situation était “dramatique”. “Nos paramètres budgétaires sont pires que ceux de la Grèce», a-t-il même avancé.
Le président du MR s’est inquiété du fait que peu de gens de la classe politique belge tirent la sonnette d’alarme à ce sujet : «Les perspectives sont désastreuses, mais personne ne ressent l’urgence», a-t-il fustigé, ciblant notamment les socialistes. “La seule solution est de mettre en place des réformes, mais le PS ne veut pas cela ».
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GLB s’en est alors pris directement au Premier ministre, Alexander De Croo et à la secrétaire d’État au Budget, Alexia Bertrand : «Si vous êtes le capitaine du bateau, vous ne pouvez pas dire que la situation est dramatique et ne pas changer de direction. Il faut oser prendre des décisions”
---Ces déclarations sont faites alors que le gouvernement entre en conclave pour ajuster le budget 2023. Une première réunion a débuté dimanche à 13 heures. « Nous allons travailler sur une trame de 23 et 24 », a expliqué M. Clarinval à son arrivée au 16 rue de la Loi. A ses yeux, l’exercice doit inclure une discussion sur le marché du travail : « Avant d’augmenter les impôts ou de réduire les dépenses, il faut passer à 80 % des gens qui travaillent dans ce pays. Chaque chômeur qui travaille signifie moins de dépenses pour la sécurité sociale et plus de revenus pour le budget. C’est en faisant cela que nous éviterons de prendre des mesures difficiles pour le budget.
En principe, le travail budgétaire qui se poursuivra dans les jours à venir est dissocié des discussions en cours sur les réformes structurelles, c’est-à-dire celles sur les retraites et sur la fiscalité pour lesquelles les ministres des Pensions et des Finances ont soumis des propositions à leurs partenaires. Interrogé sur VTM, M. Bouchez a indiqué qu’il n’envisageait pas de réforme fiscale sans réforme de l’emploi. « Si nous ne réformons pas d’abord les retraites et le marché du travail, nous ne ferons pas de réforme fiscale. Sinon, c’est un projet dans lequel les travailleurs paieront pour d’autres travailleurs », a-t-il déclaré. . « La réforme fiscale doit être financée par des réformes.
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