Il est ici à la maison. Dans sa vieille salle de classe, plus précisément. Depuis le moment où l’école de Langoiran était située sur la place de la mairie actuelle. «J’étais plutôt au bas de la classe», explique Alain Giresse, 72 ans, en riant. L’ancien football international, passé par les Girondins de Bordeaux, est né dans ce petit village, entre Vines et Garonne. Samedi 25 janvier, il a reçu la distinction des citoyens honoraires des mains du maire Jean-François Boras.
Au cours de sa carrière, le footballeur avait déjà reçu de nombreux titres, notamment celui du champion d’Europe avec l’équipe française, un joueur de terrain qui a joué le plus de matchs de l’histoire du championnat français (587) ou même de la Légion d’honneur en 2007. Il. a insisté, modestement: «Je ne cours pas après les prix, mais celui-ci me touche particulièrement. Être décoré par votre village natal a une saveur particulière. C’est mon histoire, mes racines. »»
L’enfant de Langoiran
S’il n’avait pas été repéré par les Girondins, Alain Giresse était destiné à devenir charpentier dans l’atelier de la famille de Langoiran. Aurait-il été heureux? «Bien sûr, j’aurais joué au football à mon niveau. Devenir un joueur professionnel n’était pas mon objectif, je voulais juste jouer, j’ai réussi, tant mieux. Mais je pense que ma vie aurait également été heureuse si j’avais été charpentier. »»
Entre deux voyages, le footballeur est toujours revenu pour recharger ses batteries dans sa maison à Hux (4 kilomètres de Langoiran). «À Bordeaux, les gens étaient intéressés par mon statut:« Ah, il est le joueur de football, il est le capitaine des Girondins ». Ici, j’ai toujours été «l’enfant de Langoiran» et cela me convient bien. Je le revendique. »»
S’il vendait sa maison pour s’installer à Toulouse dans les années 1990, il a insisté sur le fort lien qui l’unit toujours à la ville. «Lorsque j’écris« né à Langoiran »sur les documents, je me dis que les enfants nés à Langoiran, cela ne devrait plus se produire. «Le maire spécifie:» Il y en avait un, l’an dernier, né à la maison. Cela ne s’était pas produit depuis 1981. »
«Mes petits-enfants ont du mal à comprendre que les Girondins étaient au sommet de l’affiche»
Alain Giresse revient régulièrement au domicile familial, où il est né, Avenue Michel-Picon, et sur les plates-formes de Garonne où il a des souvenirs «entre des amis, pour regarder le Mascaret Pass».
“Les Girondins, en dessous de tout”
La légende des Girondins a profité de son discours pour commenter son club de cœur. «Nous avons complètement chuté parce que nous avions un kamikaze à la tête de ce club. Il a bien géré son entreprise, car nous sommes en dessous de tout. Mes petits-enfants qui commencent à s’intéresser au football me disent ” Mais, parti, avez-vous joué les Girondins? Dans ce club? ”. Ils ont du mal à comprendre que ce club était au sommet de l’affiche. C’est une histoire que j’espère gérera. »»
Tout en lui demandant sa dernière mission en tant qu’entraîneur du Kosovo jusqu’en 2023, il a dit que «c’était le dernier, pour le moment». «Gigi» n’a probablement pas l’intention de prendre sa retraite immédiatement. «C’est en veille, nous verrons ce que l’avenir me réserve. »»