Bordeaux va poursuivre sa reconstruction, la justice a tranché

Ce mardi, le tribunal de commerce de Bordeaux s’est prononcé sur l’avenir économique à court terme des Girondins. Le club présidé par Gérard Lopez évite une nouvelle fois la liquidation judiciaire et s’offre 6 mois de répit.

Fini le stress, place aux ambitions pour les Girondins de Bordeaux. Remonté à la 2ème place du classement du groupe B de National 2, le club au scapulaire souffle également d’un point de vue financier. Toujours criblé de dettes, le sextuple champion de France a mis en place un plan de redressement pour éviter la faillite. Le tribunal de commerce a validé la première partie de ce projet en octobre dernier avant la deuxième audience prévue ce mardi. Tout s’est bien passé selon les informations de Sud-Ouest. La justice a autorisé les Girondins à poursuivre leur plan de continuation, évitant ainsi une liquidation judiciaire afin de pouvoir terminer la saison en cours en National 2. Les dettes de Bordeaux sont gelées jusqu’au 30 juillet.

Un apport de 2,7 millions d’euros pour les Girondins

Il faut dire que 2,7 millions d’euros sont arrivés récemment dans les caisses du club. Gérard Lopez, absent à l’audience d’aujourd’hui, a apporté personnellement 800 000 euros. 830 000 euros proviennent d’une partie du montant du transfert de Davitashvili à Saint-Etienne. Enfin, le transfert de l’ancien Bordelais Jules Koundé de Séville au FC Barcelone en 2022 a rapporté 1,1 million d’euros. Cet argent permet de financer le plan social décidé en interne ainsi que les frais de fonctionnement jusqu’en mai. A cette date, il faudra prévoir 600 000 euros supplémentaires pour boucler l’exercice. Une nouvelle audience, cette fois de suivi, est déjà prévue mardi 18 mars prochain.

Une bonne chose accomplie pour l’ancien pensionnaire de Ligue 1 même s’il reste deux interrogations majeures. La première est de trouver un accord avec les créanciers et les administrateurs judiciaires pour réduire les dettes d’au moins 25 millions d’euros et les étaler dans le temps (jusqu’à 10 ans selon les cas). Sud-Ouest). La seconde est de trouver un partenaire voire un repreneur pour les Girondins. Voyons donc ce que le morceau d’Oliver Kahn apportera. Après justice, les Girondins de Bordeaux seront entendus par la DNCG dans les prochains jours pour valider ou non leurs avancées sur le plan financier.