Lucas Hernández a raté toute la fin de la saison dernière du PSG en raison d’une grave blessure au genou. Alors qu’il est revenu sur les terrains récemment, le défenseur est revenu sur sa grave blessure et sa longue convalescence.
Auteur d’une bonne première saison sous le maillot de
PSG, Lucas Hernández a vu ce dernier changer le 1er mai 2024. Lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions contre le Borussia Dortmunden essayant d’intervenir devant Nicolas Füllkrug Pour empêcher les Allemands de marquer, l’international français a été grièvement blessé. Il a subi une rupture du ligament antérieur du genou gauche. Opéré quelques jours plus tard, le défenseur entame alors une longue convalescence jusqu’à retrouver les terrains le 10 décembre contre
Salzbourg dans Ligue des Champions. Il a participé à deux autres rencontres avant la trêve hivernale. Pour PSG TV, il revient sur sa convalescence.
« Franchement, nous avons une superbe équipe médicale »
« Au moment du but, je me dis dans ma tête, ok, c’est hors-jeu. Ensuite, j’ai commencé à réaliser que mon genou était défaillant. Je sens quelque chose craquer à l’intérieur. J’avais déjà la croix à droite. J’étais frustré. Je suis frustré parce que je pense encore une fois à ce qui m’arrive à un moment aussi important. Quitter l’équipe comme ça était frustrant. Je ne voulais pas sortir. A mon retour aux vestiaires, le médecin me fait passer un examen pour savoir si c’est bien le croisé. Tout indique qu’il pourrait s’agir d’une rupture du ligament croisé. (…) Franchement, nous avons une superbe équipe médicale, les médecins, les kinés… Ils ont tous fait un travail exceptionnel. Franchement, c’est aussi grâce à eux, sept mois plus tard, que je peux être sur le terrain. Lorsque cette blessure s’est produite, ils n’ont pas voulu perdre de temps. Ils m’ont dit que nous savions que c’était une longue blessure, mais que ce n’est pas parce que c’est une longue blessure que nous devrions y aller doucement. Dès le début, c’était venir ici (au Campus, NDLR), faire des soins, travailler, de la balnéothérapie, travailler, travailler. C’est ce qui m’a fait évoluer et revenir plus vite que prévu. »
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« Quand tu reviens, tu en profites au maximum »
Il a également parlé de la difficulté d’être seul pendant cette période. ” Ces moments où j’étais tout seul, il n’y a que moi qui dois chercher cette motivation. Quand vous avez quelque chose comme ça, beaucoup de choses vous passent par la tête. Pourquoi continuer à souffrir ainsi ? Cela vaut la peine de souffrir pour quelque chose que vous aimez faire. Mais est-ce que ça vaut le coup de continuer à être seul pendant je ne sais combien de mois, à vivre de très mauvais moments. Est-ce que cela vaut la peine de continuer à se battre ? Mais après, quand j’en parle à ma copine ou à mes enfants, qui me disent : Papa, on veut te revoir jouer au foot, automatiquement toutes mes pensées s’effacent. Mon retour sur les terrains d’entraînement ? J’étais à l’aise, heureux parce que je me disais qu’on avait fait un pas en avant. Mais après cette formation, je me suis dit où il reste encore beaucoup de choses. Mon retour sur le terrain ? Je continue de m’amuser et d’apprécier ce que je fais. Chaque voyage et chaque moment avec l’équipe, je l’apprécie car la carrière de footballeur n’est pas longue. Quand on est dedans, on ne réalise pas vraiment ce que c’est, ce que l’on ressent. C’est quand tu es vraiment dehors, quand tu vois de l’extérieur ce que ça donne et que tu n’en profites pas, quand tu reviens, tu en profites au maximum. »