Le début de l’année à La Réunion a été marqué par un événement insolite qui a fait grand bruit auprès des vacanciers et des résidents. Le 2 janvier 2025, la quiétude du bassin Saint-Joseph est perturbée par la découverte d’un serpent de mer potentiellement dangereux, connu sous le nom de « tricot rayé ». Cet animal, que l’on trouve habituellement en Nouvelle-Calédonie, est connu pour son venin puissant, qui a immédiatement entraîné une interdiction de baignade dans la zone concernée.
Les autorités locales n’ont pas tardé à réagir en ordonnant une inspection approfondie de l’étang pour confirmer la présence ou l’absence de l’animal. Après de nombreuses recherches qui n’ont pas permis de localiser le serpent, la baignade a été à nouveau autorisée le lendemain, au grand soulagement des amoureux de mer et de soleil.
Le « tricot rayé » est un serpent qui, malgré sa réputation de danger, n’est pas considéré comme agressif envers l’homme. Il ne se défend que s’il se sent menacé. Ce reptile marin a pour habitude de se cacher entre les rochers ou dans les terriers des oiseaux marins, ses prédateurs naturels. Bien qu’il soit originaire de Nouvelle-Calédonie, il semble que l’on retrouve désormais le « tricot rayé » sur d’autres îles, posant ainsi un nouveau défi pour la sécurité des baigneurs.
Il est important que les résidents et les visiteurs restent vigilants à proximité de zones aquatiques où des serpents de mer venimeux peuvent être présents. Cette mésaventure rappelle que les eaux tropicales, aussi paradisiaques soient-elles, abritent également des espèces pouvant représenter un risque pour l’homme.