Eirik Horneland prépare sa première sur le banc stéphanois ce week-end face à Reims. Le coach norvégien est sur le point de débuter sa première expérience hors de son pays natal. Que peuvent attendre les supporters de l’ASSE de cet événement ?
Un nouveau trio aux commandes
Eirik Horneland a dirigé cette semaine ses premiers entraînements à la tête de l’équipe professionnelle masculine de Saint-Etienne. Outre l’équipe technique déjà en place, comme annoncé précédemment, il était épaulé par son nouvel entraîneur adjoint, Hassan El-Fakiri (47 ans).
Aux côtés de Hassan, l’Italien Andrea Loberto (50 ans) a également rejoint l’AS Saint-Étienne. Loberto sera particulièrement responsable du jeu arrêté, un domaine clé souvent négligé.
Mais que peut-on attendre de ce trio ?
Des choix de joueurs à revoir ?
Olivier Dall’Oglio, arrivé en décembre 2023, a longtemps tâtonné dans ses choix. Bien qu’expérimenté, il se montrait pragmatique au détriment de son goût pour le jeu soigné. Depuis le début de la saison, pas moins de 27 joueurs ont porté le maillot vert en Ligue 1, signe des nombreux tests et ajustements effectués.
Eirik Horneland a été choisi pour insuffler une identité de jeu claire à l’ASSE. Pour ce faire, il pourrait redistribuer les cartes au sein de l’effectif. Mais en tant qu’homme clé du projet KSV, il devra également développer les jeunes joueurs recrutés l’été dernier.
Un changement de comportement attendu
Le retour de l’ASSE en Ligue 1 a vite été éclipsé par des contre-performances, voire des humiliations. L’équipe a parfois donné l’impression d’abandonner face à la défaite, avec un comportement parfois apathique.
Eirik Horneland est connu en Norvège pour son énergie débordante et sa capacité à galvaniser ses troupes. Il exige un investissement total de la part de ses joueurs, notamment dans les duels et les seconds ballons, qu’il juge essentiels.
Pour se maintenir, l’ASSE devra faire preuve de plus de résilience, notamment lors des matchs à l’extérieur, où les Verts ont trop souvent échoué. A ce jour, ils n’ont pris qu’un point à Geoffroy-Guichard depuis le mois d’août.
Une approche tactique différente
Eirik Horneland privilégie le 4-3-3, comme son prédécesseur. Toutefois, l’animation tactique pourrait évoluer significativement. On peut se demander si Pierre Ekwah, par exemple, sera descendu entre les deux défenseurs centraux pour faciliter la relance.
Le bloc stéphanois sera-t-il positionné plus haut sur le terrain ? Une chose est sûre, Horneland est adepte du pressing intensif. Il souhaite voir des acteurs plus proactifs dans ce domaine. De plus, le Norvégien s’appuie généralement sur un jeu basé sur la possession.
Reste à savoir si ses effectifs actuels seront en mesure de répondre à ces exigences. Si oui, combien de temps faudra-t-il pour que la mayonnaise prenne ? Dans la négative, Horneland sera-t-il disposé à ajuster ses principes ?
En tout cas, tous les regards seront tournés vers la prestation des Verts ce samedi, lors de la première partition du nouveau chef d’orchestre stéphanois.