Dans une interview pour le média espagnol AS, Pedro Ruiz, aujourd’hui ancien attaquant de l’OM, raconte comment il a pris sa retraite à seulement 24 ans, après avoir été grièvement blessé. Il remercie également Pablo Longoria de lui avoir redonné espoir.
“Je donnerais un bras pour pouvoir jouer cinq minutes.” Dans un long entretien accordé au média madrilène AS, Pedro Ruiz, attaquant de l’OM récemment retraité à 24 ans après une série de blessures graves, explique comment il en est arrivé à prendre cette décision et explique le rôle qu’a joué Pablo Longoria dans sa convalescence.
Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur et des deux ménisques (internes et externes) du genou gauche le 26 janvier 2020 alors qu’il évoluait dans l’équipe réserve du Real Madrid, l’Espagnol, qui n’a plus joué depuis le 20 novembre 2021, explique qu’il a été contraint de rester sur le terrain malgré sa blessure.
Une blessure aggravée avec la réserve du Real
« Je venais de marquer deux buts contre le PSG en Youth League, je me sentais très bien, et ça m’est arrivé avec le Castilla (c’est arrivé lors du match contre Penya Deportiva, le 26 janvier 2020). Sur un dégagement de mon défenseur central, j’étais au duel avec Copete, qui est maintenant à Majorque, j’ai sauté avec une crampe au genou et quand je l’ai étiré, tout s’est cassé. La croix, la. ménisque interne et ménisque externe.
« Malgré tout, Raúl m’a dit de continuer à jouer, que je n’avais rien même si je pleurais, et je lui ai dit : ‘Tu veux voir si j’ai quelque chose ou pas ?’ Et comme je suis têtu, j’ai joué encore cinq minutes. Mais je me souviens qu’ils ont marqué un but et qu’au moment de la remise en jeu, mon genou s’est complètement luxé. est sorti, je lui ai dit : ‘Et là, tu vois que j’ai quelque chose ?’
“C’est grâce à Pablo Longoria”
Pedro Ruiz explique ensuite sa convalescence interminable, sa reprise d’entraînement trop douloureuse pour continuer, ses rechutes… « Le docteur Leyes, le chirurgien madrilène, m’a dit que c’était la pire blessure au genou qu’il n’avait jamais vue de sa vie », se souvient-il. En fin de contrat en juin 2021, il est transféré à l’Olympique de Marseille, où il « voit le jour » : « C’est grâce à Pablo Longoria (le président du club phocéen), qui me voulait déjà à Valence. je lui dois beaucoup. Il m’a donné la vie.
« J’avais besoin de quitter Madrid, j’avais besoin de changer d’air, ça faisait trop de mois à faire la même chose… Marseille m’a prêté la première année au NEC Nijmegen, aux Pays-Bas, et j’avais l’impression de reprendre vie. J’ai fait mes débuts lors d’un match amical contre une équipe de Bundesliga et j’ai marqué… J’avais mal, mais j’allais m’en sortir. m’entraîner à vélo était un paradis pour moi”, se souvient celui qui a rendu un bel hommage à la ville de Nimègue dans son post de fin de carrière sur Instagram.
“Je ne peux pas courir d’ici à là-bas.”
Avant de me blesser à nouveau au croisé à l’entraînement et de subir une nouvelle opération : « À Marseille, ils ont vu que j’avais un croisé tendu, il n’était pas cassé mais il ne faisait pas son travail. travail.” Après une nouvelle année d’arrêt de travail, il n’a pas pu récupérer, même s’il était suivi par un kinésithérapeute scientifique.
« J’y suis resté un mois, de huit heures du matin à minuit », se souvient-il. «Puis encore deux semaines. Il m’a dit : “Pedro, si je ne peux pas régénérer ton cartilage, personne ne le peut”. Nous avons dépensé beaucoup d’argent, mais rien n’a fonctionné. Mon problème n’est pas que je ne peux pas jouer à un niveau élevé, c’est que je ne peux pas courir d’ici à là-bas. Aujourd’hui encore, malgré sa retraite, il explique souffrir de contusions osseuses dues à la collision de deux os du genou.
