Juba Touabi, Media365, publié le lundi 30 décembre 2024 à 17h20
L’AS Saint-Étienne subit un nouveau revers dans une saison déjà compliquée.
L’attaquant des Verts Ibrahim Sissoko a été lourdement sanctionné par la Fédération française de football (FFF) après son geste violent envers Leonardo Balerdi, défenseur de l’Olympique de Marseille, lors de la défaite 4-0 en Coupe de France. Sanctionné d’un carton rouge sur le terrain, il écope désormais de sept matches de suspension, dont cinq fermes et deux avec sursis. Ce verdict prive l’ASSE d’un de ses atouts majeurs pour cinq matches cruciaux en Ligue 1, contre Reims, Paris, Nantes, Auxerre et Lille. L’attaquant ne pourra retrouver les terrains qu’à partir du 9 février 2024, lors de la 21e journée contre Rennes.
Une saison compliquée pour le club du Forez
La suspension d’Ibrahim Sissoko intervient à un moment critique pour Saint-Étienne, actuellement 16ème au classement et en lutte pour le maintien. Si le club a choisi de ne pas faire appel de la décision, préférant éviter une procédure longue et incertaine, la sanction a suscité une vive indignation parmi les supporters. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui dénoncent une mesure « disproportionnée » et jugent l’ASSE injustement pénalisée.
Cette frustration reflète l’inquiétude croissante autour des performances des Verts, déjà en difficulté sur le plan sportif. L’élimination de la Coupe de France, conjuguée à une situation précaire en championnat, pèse lourdement sur le moral des supporters et des joueurs. La perte de Sissoko, élément clé de l’attaque stéphanoise, aggrave cette dynamique négative. Comme si cela ne suffisait pas, Saint-Étienne devra également se passer de Yunis Abdelhamid lors du prochain match face à Reims. Le défenseur est suspendu pour avoir accumulé des cartons jaunes, compliquant encore davantage les choix de l’entraîneur. Face à ces absences, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’ASSE, qui devra absolument récolter des points pour rester dans la course au maintien.
