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Journaliste
Après avoir essayé différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de choisir entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance du côté. Le voilà désormais à la rédaction de 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de la Communication de Paris.
Formé et révélé au Stade Rennais, Jacques Faty reste en Bretagne jusqu’en 2007. L’ancien international sénégalais prend ainsi la direction de l’OM, où il reste une saison. De quoi lui laisser encore le temps de disputer des matchs prestigieux, à commencer par le Classique face au PSG. Et étant originaire de région parisienne, jouer au Parc des Princes était particulier pour Faty.
Arrivé à l’OM à l’été 2007, Jacques Faty n’a pas vocation à être titulaire en défense centrale. Pourtant, le 2 septembre, lors du déplacement sur la pelouse du PSGc’est lui qui commence à côté Julien Rodriguez. Profiter d’un problème de santé Gaël Given, Faty en a donc profité pour disputer sa première Classique, ce qui lui a procuré une émotion pour le moins inattendue.
“Je commence à pleurer, je pleure, je suis si heureuse”
Interrogé par Arène, Jacques Faty je suis revenu à ça PSG-OM ce qui était spécial pour lui, à tel point qu’il s’est mis à pleurer. L’ancien olympien a déclaré : « Mon match phare, c’est quand je joue contre le PSG. Le Classique. Ce match, je n’aurais pas dû le commencer, c’était Givet qui aurait dû le débuter. Et Givet, mal au ventre la veille du match. Toute la nuit… C’est lui le malade. Alors, que fait le coach ? Jacques Faty. On y va. Et quand Gerets m’a dit : « Jacques, tu vas jouer », je le jure, j’ai été ému. Je suis parisien, donc ma famille, ils sont tous venus. Je le jure, je suis dans ma chambre, je me mets à pleurer, je pleure tellement je suis heureuse. Tout le monde ne le sait pas. Tu arrive à la causerie, tu vois ton nom Faty et en face, c’était Rothen, Camara… J’ai vu mon nom, pression ».
“Je vais aux toilettes, je m’enferme”
« La nuit, Givet a mal au ventre, je ne sais pas. C’est le matin, au petit déjeuner, je vois Givet, il n’est pas là. Et là, Samir (Nasri) m’a dit : “Prépare-toi”. En fin de matinée, on marche, le coach me dit : « Jacques, tu vas jouer, tu vas commencer. Es-tu prêt? « . J’ai dit : « Coach, je suis prêt comme toujours. » Et là, une pression folle. Après, j’arrive dans les vestiaires, au Parc, je vais aux toilettes, je m’enferme, et là je pleure. Vous allez vivre un moment unique dans votre carrière », a également confié Jacques Faty.