Parfois critiqué par les observateurs, Nemanja Matic fait l’unanimité en interne et l’Olympique Lyonnais n’a pas l’intention de se séparer de lui. Le Serbe est considéré comme un véritable patron aux yeux de Pierre Sage.
Utilisé 12 fois par Pierre Sage depuis le début de la saison, Nemanja Matic n’a plus les jambes pour disputer des matches tous les trois jours sur plusieurs semaines consécutives. Il n’en reste pas moins que l’international serbe est un joueur ultra précieux aux yeux de l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais. L’ancien milieu défensif du Stade Rennais n’a pas toujours fait l’unanimité auprès des observateurs et supporters, certains le jugeant trop lent et emprunté dans certaines prestations à haute intensité.
Mais son retour en forme fin 2024 a clairement changé les mentalités. Au moment de faire le point sur les tops et les flops de l’année civile, Progrès ne s’est d’ailleurs pas trompé en saluant la stabilité apportée par Nemanja Matic au milieu rhodanien. « Joueur au talent diabolique et à la facilité supérieure à la moyenne pour relancer et conserver le ballon, Nemanja Matic, 36 ans, est en effet l’un des plus grands joueurs que l’OL ait accueilli. En trente-six matches, il y a toujours eu un moment où il a ébloui. » soulignent nos confrères du quotidien régional.
Nemanja Matic à l’OL jusqu’en 2026 et au-delà ?
Autant dire qu’avec de tels compliments, il n’est pas question pour l’Olympique Lyonnais de se séparer de l’ancien capitaine de Chelsea dans les mois à venir. Malgré son salaire impressionnant, le Serbe ne fait en tout cas pas partie des joueurs que John Textor envisage de vendre afin de récupérer du cash dans les semaines et mois à venir. Pour rappel, Nemanja Matic est lié à l’OL jusqu’en juin 2026 et tous les voyants sont au vert pour le voir rester dans la capitale des Gaules jusqu’à cette date… du moins. Pierre Sage, Alexandre Lacazette et Rayan Cherki sont les trois autres « sommets » du Progrès en 2024, année bien moins faste en revanche pour Anthony Lopes, les finances de l’OL et les dérives en tribunes, trois éléments considérés comme les gros « flops » de l’année civile à Lyon.