L’OL a réussi sa mission en Coupe de France, mais Sidney Govou a néanmoins mis en avant une complicité entre deux joueurs qui provoque sa méfiance.
L’OL a fait le boulot ce week-end face à Feignies-Aulnoye, équipe de milieu de tableau de National 2. La qualification leur permet de poursuivre l’aventure dans une compétition où la finale avait été atteinte l’an dernier. Sidney Govou a même fait mieux en remportant l’épreuve avec l’OL dans les années 2000. Le légendaire ailier rhodanien s’est donc exprimé dans les colonnes du Progrès pour rappeler que l’essentiel était de passer, et que personne ne se souviendrait de la qualité du match des 32es de finale s’il y avait une belle aventure au final. Mais le consultant de Canal+ a tout de même tenu à mettre en avant les enseignements tirés de ce match. Et s’il vante l’état d’esprit de Georges Mikautadze, qui sait saisir sa chance et partager sa bonne humeur, il se méfie de sa complicité un peu trop recherchée avec Saïd Benrahma, qui pourrait contrarier l’OL s’il continue de manière exagérée. manière.
Benrahma et Mikautadze, trop complices ?
« Tout le monde sait qu’il s’entend bien dans la vie avec Benrahma, ce qui crée une complicité sur le terrain. Mais j’ai toujours peur de ces complicités fortes, car il ne faut pas que ça devienne un jeu de copains. Il faut jouer fair-play, respecter le jeu. Je privilégie les relations footballistiques. Nous sommes dans une équipe de Football. De bonnes relations extérieures ne doivent pas changer notre façon de jouer collectivement. Cela peut être un danger », a prévenu Sidney Govou, qui se souvient peut-être de l’époque où, en 2017, Neymar et Mbappé se cherchaient tellement sur le terrain qu’ils en oubliaient leurs coéquipiers, avec un résultat sportif global qui ne satisfaisait pas. L’OL n’en est pas là, notamment pour deux joueurs qui ont passé plus de temps sur le banc de touche que sur le terrain depuis le début de la saison, mais le message préventif est passé.
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