Le nouveau projet d’Everton est en cours

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Le nouveau projet d’Everton est en cours

Everton est un club survivant. Survivant d’un rachat en 2016, du Covid, de la guerre en Ukraine, des dettes, de la construction d’un nouveau stade, de deux retraits de points et de la relégation sportive évitée de peu depuis 2021. C’est tout cela que l’autre club de Liverpool a dû surmonter depuis Farhad. Moshiri a pris les commandes il y a 8 ans. L’homme d’affaires britannique, d’origine iranienne, a investi environ 800 millions de livres sterling au cours de son mandat au club, dont 450 millions de livres sterling en prêts d’actionnaires. Mais la situation de trésorerie du club est devenue de plus en plus précaire lorsque ses liquidités se sont taries, notamment en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine qui l’a privé de nombreux partenaires commerciaux.

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A la fin de son époque, Everton dépendait de prêts contractés notamment auprès de 777 Partners avec des taux d’intérêt très élevés. Moshiri n’a pas tout bien fait, loin de là, mais il a réussi à maintenir le club en vie, sous perfusion certes mais vivant. La relégation aurait cependant pu faire tomber définitivement le club, échappé lors de la dernière journée de Premier League la saison dernière. Et ce alors que le splendide nouveau stade, construit sur les quais de Liverpool, sera prêt à être utilisé dès le début de la saison 2025-2026. Il fallait donc trouver un acheteur fiable et ce fut le cas du groupe Friedkin.

Ce jeudi, le rachat d’Everton par The Friedkin Group (TFG) a été officialisé, du moins le rachat des actions de Moshiri, soit 94,1%. La fin d’un long processus, marqué par de nombreux rebondissements, puisque TFG s’est un - retiré de la table des négociations, laissant du même coup John Textor entrer dans la danse. Comme vous l’avez peut-être suivi, le patron d’Eagle Group souhaitait ajouter les Toffees à sa collection de clubs (OL, Botafogo, Crystal Palace, Molenbeek) et était prêt à se séparer de Crystal Palace, où il est minoritaire, pour récupérer Everton. Mais Friedkin est revenu au bon moment pour tout gagner, au grand soulagement des salariés du club.

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Un potentiel à exploiter

Car TFG était considéré par tous les observateurs comme le meilleur candidat au rachat, la solution la plus positive pour Everton. Déjà parce que l’entreprise américaine réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards de livres sterling. Ensuite parce qu’il possède déjà un club de football renommé avec l’AS Roma. Enfin parce que l’intérêt pour Everton existait depuis plusieurs années déjà. En raison de son appartenance à la prestigieuse Premier League, de son histoire et de son potentiel, qui sera décuplé par ce nouveau stade en bord de mer.

Reste désormais à savoir quel sera l’impact exact de Dan Friedkin, le grand patron, sur l’organigramme actuel. Première nomination, celle de Marc Watts en tant que président exécutif, qui a livré ses premières priorités aux supporters du club, telles que « renforcer l’équipe première masculine grâce à des investissements réfléchis et stratégiques, cultiver des superstars locales à travers l’Académie d’Everton, favoriser un leadership distinct » stratégie de terrain et commerciale pour l’équipe féminine, respecter les traditions du club et garder Everton au cœur de la communauté. Que deviendront l’actuel directeur sportif, Kevin Thelwell, et l’entraîneur Sean Dyche, tous deux en fin de contrat à la fin de la saison ? Everton est actuellement 16ème de Premier League, 3 points devant Ipswich, 18ème au classement. Nul doute que la famille Friedkin fera les investissements nécessaires lors du mercato hivernal pour éviter de connaître une deuxième partie de saison sous la menace d’une relégation qui lui rendrait difficile l’entrée dans le nouveau stade l’année prochaine !

Pub. le 20/12/2024 16h00
– MISE À JOUR 20/12/2024 16h50

 
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