Il aurait pu, ou aurait dû, faire partie de l’équipe actuelle des Girondins de Bordeaux. Bruno Ecuele Manga a en effet été contacté au moment de la construction de l’effectif de National 2. Or, au moment des contacts et des discussions, le joueur de 36 ans, libre de tout contrat, était alors en sélection (105 sélections), où il lui restait encore deux matches à disputer avec le Gabon. Désireux de rejoindre les Girondins de Bordeaux, son club formateur et cœur, il a demandé quelques jours de délai afin de terminer son aventure internationale. Depuis, plus de nouvelles, comme il nous l’a dit.
« C’est un défi que j’ai évidemment trouvé intéressant. J’ai attendu que le directeur sportif me rappelle, mais l’appel n’est jamais venu. J’étais au pays pour deux matches de qualification et en tant que capitaine, je ne pouvais pas quitter la sélection. C’était une question de jours. »
Une décision plutôt surprenante car Bruno Ecuele Manga représentait le profil type de notre équipe : amoureux du club, expérimenté, en bonne forme physique… et absolument pas intéressé.
« Ce n’était absolument pas une question d’argent. A mon âge, c’était le défi, l’envie d’aider mon club, de le remettre là où il doit être. J’ai même accepté ce qu’on m’a proposé. Je n’ai pas compris pourquoi ils ne m’ont pas rappelé.
Car en attendant, le défenseur central Djibril Diaw est arrivé. On a pu comprendre que dans la précipitation, l’urgence de la situation du club, les dirigeants bordelais aient choisi de s’appuyer sur quelqu’un immédiatement disponible sauf que, comme vous le savez, l’ancien joueur du Stade Lavallois est toujours indisponible. En effet, son attestation de transfert tarde à être délivrée, et depuis le 18 septembre et l’annonce officielle de son arrivée par le FCGB, plus de deux mois maintenant, Djibril Diaw est sur la touche.
« C’est dommage, j’aurais vraiment adoré venir aider ce magnifique club de toute mon énergie, et ainsi y terminer ma carrière. Après, aujourd’hui encore, je reste toujours disponible, j’ai envie d’aider le club. S’ils ont besoin de moi, s’ils m’appellent, je serai là avec grand plaisir.
Le message est passé.
