L’Olympique de Marseille réalise un début de saison correct, mais avec quelques échecs retentissants. Avant de jouer à Monaco dimanche, le style de Roberto De Zerbi ne convainc pas.
Difficile pour le moment de voir la touche de Roberto De Zerbi sur le jeu de l’Olympique de Marseille cette saison. Arrivé avec un effectif largement bâti à son goût, l’entraîneur italien voit son équipe briller contre ou sur des lancers rapides, comme ce fut le cas à Lens le week-end dernier, et peiner face à des équipes plus défensives à domicile. En termes de possession de balle, même à égalité numérique, l’OM ne pourrait pas rivaliser avec le PSG, même si c’est la pensée principale de l’ancien entraîneur de Sassuolo. Une situation qui a le don de surprendre Daniel Bravo. Car Marseille a des résultats favorables qui incitent De Zerbi à mettre les choses en place, surtout avec les semaines sans matches depuis que le club provençal ne participe pas à la Coupe d’Europe. Malgré cela, le résultat reste inattendu et donc un peu décevant pour le consultant BeIN Sports.
“Nous avons toujours dit ça…”
« C’est un peu surprenant. On a toujours dit que De Zerbi c’était la possession du ballon, qu’il jouait bien, que ça construisait les actions. En fait, je trouve que l’OM est une équipe redoutable en contre-attaque. Il est donc logique qu’au Vélodrome, face à des adversaires plus prudents et regroupés, l’OM ait du mal à trouver la solution. L’OM est une équipe qui aime la profondeur, l’espace, qui avance vite ; elle a plus de difficultés lorsqu’elle doit jouer dans des espaces restreints. Ce n’est pas le style de De Zerbi qu’on a connu. Même lui doit être étonné et doit y travailler. Pour être meilleur au Vélodrome, il doit être meilleur en possession et trouver la solution dans les petits espaces. L’OM a les joueurs pour ça. C’est essentiellement une question de confiance », a livré l’ancien joueur du PSG, de Nice et de l’OM notamment.
Un avis qui risque d’être partagé car il est difficile en ce moment de retrouver le ballon De Zerbi qui était par exemple en vigueur à Brithton, lorsque le club anglais parvenait à garder le ballon dans sa partie basse pour attirer l’adversaire, et mieux prendre par derrière une fois le changement effectué. Le temps pourrait donner raison à l’entraîneur italien, afin de mettre en œuvre son plan de jeu, qui prévoit pour l’instant des performances et des résultats irréguliers, même si l’OM monte sur le podium avant de recevoir Monaco ce dimanche.