Les hommes d’Olivier Dall’Oglio réalisent un retour efficace de la trêve internationale. L’ASSE a grappillé trois points ce samedi face au MHSC, l’occasion de la confrontation des deux pires défenses du championnat. De nombreuses statistiques démontrent le réveil des Verts depuis plusieurs semaines.
Un bilan en faveur de l’ASSE ?
Deuxième pire arrière-garde du championnat, Saint-Étienne a même essuyé huit buts face à l’OGC Nice le 20 septembre (cinquième journée). Mais à l’image de la bonne prestation de Yunis Abdelhamid ce week-end, l’équipe d’Olivier Dall’Oglio est montée en puissance ces dernières semaines. Sur les cinq derniers matches, l’ASSE a divisé par deux son nombre de buts encaissés (sept du 19 octobre au 23 novembre ; contre quinze du 31 août au 5 octobre). Les Stéphanois ont même réalisé une nouvelle clean sheet face à Montpellier malgré plusieurs occasions franches des adversaires du jour.
Une prestation complète face à la lanterne rouge de Ligue 1, qui pourrait s’expliquer à travers une autre donnée. Les Verts ont joué 90 minutes dans un Geoffroy-Guichard gonflé à bloc. « Gagner à domicile, ce n’est pas anodin »reveals coach Stéphanois. « Avec la pression du public, ça donne confiance aux joueurs. » A domicile, l’ASSE compte en moyenne deux points par match. Son cinquième meilleur début de saison à domicile au 21e siècle.
Victoire systématique sous certaines conditions ?
Treizièmes du championnat de Ligue 1, les Verts grappillaient infailliblement les trois points en ouvrant le score. Sur quatre victoires cette saison, les Stéphanois marquent toujours en premier. Face au LOSC (Cafaro, 6′), Auxerre (Davitashvili, 15′), Strasbourg (Nadé, 51′), Montpellier (Bouchouari, 47′), les Stéphanois ont obtenu la victoire au coup de sifflet final.
Une donnée qui semble particulièrement marquer l’ASSE. Aucun match n’est gagné lorsque les hommes d’Olivier Dall’Oglio n’ouvrent pas le compteur des buts.
Un besoin criant de confiance, sans doute. Mais surtout un point fort que le staff professionnel doit exploiter dans la course au maintien.
