Selon le quotidien catalan Sport, Jonathan David est bien suivi par le FC Barcelone, mais le coût potentiel de l’opération, ajouté à d’autres questions liées à son statut et à sa carrière, ferait hésiter le club blaugrana.
Il n’a pas encore le pedigree ni l’aura du colosse norvégien Erling Haaland. Jonathan David ne bénéficie pas non plus de la même exposition médiatique que le nouvel attaquant à la mode, le Suédois Viktor Gyokeres, pour le moment. Pourtant, l’attaquant canadien du LOSC, dont le contrat expire le 30 juin 2025, commence à agiter le marché, à quelques semaines de l’ouverture du mercato hivernal.
Parce qu’il a réalisé de belles performances sur la scène européenne, avec des buts qui ont compté en Ligue des Champions, contre le Real (1-0) et l’Atlético (3-1), pour ne citer qu’eux, le nom de Jonathan David est de plus en plus associé à des clubs prestigieux. Le dernier en date ? Le FC Barcelone, un club dont Jonathan David rêverait de porter les couleurs.
« Le FC Barcelone a toujours été l’équipe que j’ai soutenue en grandissant. Quand tu grandis en soutenant une équipe, tu rêves de jouer pour elle », a-t-il récemment déclaré à The Athletic. Ce transfert est-il même possible ? Selon le quotidien catalan Sport, l’opération coûtera forcément cher au Barça, même si le joueur arrive libre.
Sport écrit qu’entre le salaire du joueur sur quatre ans, la prime à la signature et les commissions, ce transfert coûterait au Barça pas moins de 80 millions d’euros. Une somme considérable, sachant que le Barça compte aussi dans ses rangs un buteur de la trempe de Robert Lewandowski, mais pas forcément déraisonnable pour un attaquant de son standing, estime-t-on en Catalogne.
Dans ce contexte, et sans la garantie que Jonathan David puisse s’imposer comme un titulaire indiscutable, le Barça douterait de la viabilité d’un projet qui consisterait à tout miser sur lui, selon Sport.
« La balle est dans son camp »
Le directeur sportif du Barça, Deco, a assuré à Mundo Deportivo que signer un 9 cet été n’était “pas une priorité”, surtout si Robert Lewandowski continue d’accumuler les buts à 36 ans (déjà 19 cette saison, toutes compétitions confondues…). Pas toujours à l’aise avec Xavi, Lewandowski a retrouvé des couleurs sous les ordres du technicien allemand Hansi Flick. Une prolongation serait également à l’étude pour l’international polonais.
“Pour moi, c’est l’un des meilleurs professionnels que j’ai vu dans ma vie”, a admiré Deco, interviewé par Mundo Deportivo. « Ce n’est pas un hasard s’il est là où il est, qu’il a marqué tous les buts qu’il a marqués ou qu’il a 36 ans à son niveau. Ce sont des joueurs qui ne sont arrivés là où ils sont qu’en étant des professionnels de très haut niveau et surtout. Nous sommes heureux car il s’intègre bien dans l’équipe et il marque des buts contre le Real. j’en ai encore marqué un… Je pense que c’est très difficile de trouver un attaquant comme Robert ces jours-ci. Il y en a un ou deux de ce niveau.
En dernière année de son contrat, Jonathan David ne devrait pas quitter le Nord cet hiver, mais plutôt attendre la période estivale pour éventuellement prendre le large, à moins qu’il ne choisisse de poursuivre sa progression chez les Dogues pendant au moins une saison supplémentaire. Tout semble pourtant indiquer qu’un départ est inévitable. Jonathan David a déjà été approché par des clubs de Premier League.
« Nous avons beaucoup de discussions sur le fait qu’il puisse rester avec nous. Il ne partira pas en janvier”, a déclaré le président du LOSC Olivier Létang dans l’After, sur RMC. « Il restera avec nous parce que c’est un joueur important. Il va rester parce qu’en mai nous avons des objectifs. La situation de Jonathan est super simple. Nous sommes très heureux de l’avoir parmi nous. Lors de la dernière intersaison, il disposait d’un an de contrat. Nous pourrions nous qualifier pour la Ligue des Champions. Quand vous avez un garçon qui marque 20 à 25 buts par saison… Nous n’avions pas l’obligation de le vendre. n’avait aucune offre. Notre position. C’était très clair dès le début, nous avons pensé à l’athlète qui, évidemment, a déjà une offre (de prolongation) entre les mains.