Désireux de lancer en octobre dernier un plan de recapitalisation pour permettre l’introduction en bourse de sa holding Eagle Football, John Textor a franchi une nouvelle étape pour 2025.
John Textor fait un exercice d’équilibre pour empêcher tous les clubs qu’il détient de couler. Alors que le chiffre vertigineux de 500 millions d’euros de dette est imputé à son groupe, l’homme d’affaires américain planche actuellement sur l’introduction en bourse de sa holding Eagle Football qui détient 90% du club rhodanien. Dans un communiqué publié jeudi 21 novembre au soir, Eagle Football affirme avoir trouvé un premier partenaire qui lui permettra de récupérer 40 millions d’euros. Avant la suite ?
John Textor a trouvé 40 millions d’euros
Lors de sa dernière conférence de presse devant les journalistes venus parler de l’Olympique Lyonnais, John Textor a brièvement expliqué que les choses allaient avancer pour permettre son entrée à la Bourse de New York. Pour être cotée à Wall Street, elle doit cependant lever une première somme d’argent via un tour de financement pré-IPO (initial public offer), à hauteur de 100 millions d’euros. Pour l’heure, UCEA Capital Partners, société d’investissement portugaise, a déjà proposé 40 millions d’euros, indique Eagle Football Holding dans son dernier communiqué. ” Eagle Football a atteint un point d’inflexion passionnant et ce financement nous rapproche de nos ambitions d’introduction en bourse », se réjouit John Textor.
Avant la DNCG, le propriétaire de l’Olympique Lyonnais avait justement évoqué ce premier versement. Pas de quoi rassurer le gendarme financier du football français qui avait pourtant notifié une rétrogradation en Ligue 2 par mesure de précaution. Cependant, pour l’introduction en bourse d’Eagle Football au premier trimestre 2025, il s’agit d’une première étape nécessaire et cruciale à franchir. En effet, le but de l’introduction en bourse est d’être mis sur le marché, mais aussi de lever des fonds qui pourraient s’élever à plusieurs centaines de millions d’euros. De quoi réduire la dette globale de plus de 50 %.