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Privation de déplacements et stades à profusion
Le calcul est ahurissant. Depuis le début de la saison en National 2 et en Coupe de France, Bordeaux a disputé 5 matchs à huis clos : Poiriers et Bourges à domicile en National 2, puis Seudre Océan, Bassens, et Cœur Médoc Atlantique en Coupe de France.
Par ailleurs, les supporters des Girondins ont été victimes de 5 interdictions de stade à Dinan-Léhon, Saumur, Blois, Bressuire et Saint-Malo ce samedi. Soit un total de 9 matches sur 13 possibles avec la privation de liberté pour encourager son équipe dans le stade. C’est du jamais vu. A l’exception des matches au Matmut-Atlantique, les supporters bordelais et leur équipe sont privés d’échanges et d’interaction.
Gestion et tensions entre les Ultramarines et North Gate responsables des privations
La principale raison récurrente évoquée dans les arrêtés préfectoraux concernant ces privations de stade est la tension qui règne entre les deux groupes ultras des Girondins. D’un côté, le South Bend et les Ultramarines, et de l’autre, la North Gate positionnée au North Bend se font face. Les autorités craignent des tensions et des incidents et interdisent à tous les supporters girondins, même non ultras, d’avoir lieu. C’est le principe de précaution. Ils sont des victimes collatérales de cette situation.
Le club est-il dépassé dans cette gestion ?
Que fait le club pour améliorer les relations entre les deux groupes qui empoisonnent tout le milieu bordelais ?
Aujourd’hui, la direction des Girondins semble impuissante et compte sur les pouvoirs publics pour gérer ces tensions entre les deux groupes. En effet, le FCGB n’a pas la capacité financière d’encadrer les déplacements des supporters avec des stadiers et une sécurité lors des matches à l’extérieur. Cette solution ne peut donc pas être envisagée.
Cependant, Sud Ouest a révélé ce samedi qu’une réunion entre la direction et les dirigeants des deux associations est prévue pour tenter d’avancer vers un apaisement. Il est précisé que ces réunions se tiennent séparément. Aujourd’hui, il n’est toujours pas possible de réunir autour d’une même table les représentants des deux groupes ultras pour réfléchir à une sortie de crise. Il semble qu’il y ait encore un long chemin à parcourir pour sortir de cette impasse.
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