In an interview with journalist Timothé Crépin, the former defender of the Girondins de Bordeaux, Malcom Bokélése souvient du moment où il a appris que le FCGB était rétrogradé l’été dernier.
« En fait, on était en stage en Espagne, on savait qu’il y avait des problèmes d’argent, mais on se disait que ça se réglerait comme d’habitude, qu’ils trouveraient de l’argent, et que ça allait être comme les autres années. On termine le stage en Espagne, et on nous dit qu’au retour du stage, il faut rester à la maison, car tous les matches sont annulés. C’est là qu’on commence à apprendre que pour le club, il fait vraiment chaud. Alors, on s’entraîne, mais on ne sait pas pourquoi on s’entraîne, et dans quelle direction on va… On a un rendez-vous, et quelqu’un nous dit que c’est comme ci, comme ça, comme ça et ça Ils nous enverront les avenants de résiliation. En gros, vous annulez, ou vous n’annulez pas, mais de toute façon, le club est mort… Dès la fin de la réunion, j’ai appelé mon agent, je lui ai expliqué la situation. Il s’en est sorti tout seul et c’est comme ça que j’ai résilié mon contrat avec Bordeaux.
Et visiblement, ce n’est pas encore digéré.
« Jusqu’à aujourd’hui, c’est encore difficile à réaliser. En fait, il y a deux côtés. Il y a un côté où je suis vraiment content parce que ça aurait pu être pire, Bordeaux aurait pu retourner en District. Le club est en N2, l’équipe joue toujours dans le stade, les supporters viennent toujours soutenir l’équipe… Vous voyez, c’est sympa. Et d’un autre côté, on se dit que Bordeaux est quand même en N2… Il y a six mois, on jouait en Ligue 2… Franchement, c’est choquant. Si ça me choque, quand je trouve un nouveau projet, quand je pars, imaginez les salariés… Wow… ».
Transcription Girondins4Ever
