Son erreur face au RC Lens, qui a coûté la défaite à son club (2-3), a évidemment été pardonnée. Nicolas Pallois est plus qu’un dernier bastion de l’équipe du FC Nantes, avec sept saisons derrière lui passées au service du collectif canarien, il est devenu un « mur porteur ». Déboulonnable.
Cela n’a pas toujours été ainsi pour lui, selon les entraîneurs présents sur le banc. Mais Nantes, avec lui, en a pour son argent. Cela faisait bien longtemps que les 2,5 millions d’euros d’indemnité pour son transfert, versés aux Girondins de Bordeaux en 2017, n’avaient pas été amortis et rentabilisés. C’est l’une des deux opérations rentables qui ont marqué la carrière du défenseur de 37 ans, avec celle versée par le FCGB aux Chamois Niortais en 2014 (un demi-million d’euros).
3,5 M€ d’indemnité versée par le FC Nantes et l’apogée de carrière de Pallois
Ces transferts et leurs montants concordent plutôt bien avec l’estimation de sa valorisation boursière de carrière. Ce que fait la plateforme spécialisée Transfermarkt. Si aujourd’hui, à un âge quasi canonique pour un footballeur professionnel, il n’est coté qu’à 600 000 euros pour l’équivalence des mois restant à son contrat jusqu’à son expiration le dernier jour du mois de juin à venir, Nicolas Pallois culmine à 3 ans pour une estimation de 3,5 millions d’euros ; l’apogée de sa carrière.
S’il ne l’a pas évoqué publiquement, la question de la retraite se posera peut-être pour lui à l’issue de cette saison 2024-2025. Nicolas Pallois va peut-être s’amuser, lui qui, avec beaucoup d’humour, a annoncé la fin de sa carrière internationale en 2019, non sans avoir effectué la moindre sélection avec les Bleus !
