Pour Adrien Rabiot, la colère des supporters marseillais après la défaite de l’OM contre Auxerre (1-3), vendredi soir en Ligue 1, est tout simplement justifiée.
Le public marseillais n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement. Vendredi soir ouverture du 11e
journée de Ligue 1,
L’OM s’est incliné face à Auxerre (1-3)dont trois buts encaissés en première période. Une défaite qui a eu le don d’énerver le Vélodrome, qui a copieusement sifflé ses protégés au coup de sifflet final.
S’adressant à DAZN à la fin du match, Adrien Rabiot a indiqué que ces sifflets dirigés contre lui et ses partenaires étaient totalement mérités. ” Le public est normal. Quand on est l’OM, on ne peut pas faire une performance comme ça à domicile. Tout autant, quand on fait bien les choses, ils sont derrière nous et ils nous poussent, mais là, ils ont poussé tout le match. Au final, ils ne sont pas contents, c’est normal. On se le dit, le coach le sait aussi, on mérite ces sifflets”» a ainsi jugé l’international tricolore.
Rabiot : “Ils sont là pour jouer la survie, nous sommes là pour jouer le titre”
« Dans le contenu, cela ne suffit pas, continua Rabiot. On encaisse trop de buts, des buts stupides. On a travaillé sur des choses, on ne les a pas mises en place. C’est un match indigne de l’OM. Nous devons faire un travail sur notre esprit. On voit une équipe différente quand on joue à domicile et à l’extérieur, ce n’est pas normal. Il faut continuer à travailler, il y a des choses à revoir. On ne peut pas perdre à domicile contre Auxerre quand on a des objectifs différents. Ils sont là pour jouer la survie, nous sommes là pour jouer le titre, la qualification pour la Ligue des champions. Aujourd’hui, c’était un jour de repos. »
Déçu après la nouvelle contre-performance de ses hommes au Vélodrome,
Roberto De Zerbi s’est déclaré prêt à démissionner lors d’une conférence de presse d’après-match. Toutefois, selon les informations de RMC Sport, les dirigeants olympiens gardent une totale confiance en leur coach et ne comptent pas se séparer de lui.
