Pierre Sage, entraîneur de l’OL (crédit : David Hernandez)
Avant de recevoir l’ASSE dimanche, l’OL devrait présenter un onze hybride face à Hoffenheim ce jeudi (21 heures). Alexandre Lacazette est par exemple attendu sur le banc.
Pour l’instant, le turnover important d’une sortie à l’autre n’a pas vraiment été une réussite pour l’OL. A Toulouse, malgré la victoire (1-2) et Auxerre (2-2), on a constaté un manque d’automatismes entre les titulaires, ce qui a eu un impact sur la prestation des hommes de Pierre. Sage. Mais l’entraîneur jurassien reste droit dans ses bottes et ne compte pas forcément changer d’avis concernant la gestion de son effectif pour le moment. Alors ce jeudi à Hoffenheim (21 heures), il ne faudra pas s’attendre à voir aligné le onze type.
En effet, dans sa réflexion, le technicien inclut la proximité du derby contre Saint-Etienne dimanche soir. “Je prendrai en compte les deux matches et ce sera important pour avoir un maximum de fraîcheur et bien performer dans les deux compétitions», a-t-il déclaré. On comprend donc que certains éléments auront un temps de jeu partagé entre la Ligue Europa et la Ligue 1.
Vers une 5ème titularisation cette saison pour Mikautadze
On pense notamment à Alexandre Lacazettequi devrait être remplacé par Georges Mikautadze à l’avant-garde de l’attaque. “Je veux qu’il fasse de bonnes performances dans les deux matches, mais pas dans l’intégralité des deux matches. a insisté Pierre Sage. Vous connaissez l’organisation quand vous me posez la question, mais de toute façon, il y aura du monde et du talent dans le secteur offensif pour les deux confrontations.
Pour le coach, «l’enjeu est de mobiliser les acteurs sur les deux échéances, à la fois en les associant, mais aussi en les dissociant“, parce que les deux parties se déroulent dans “différents tests“, plus « le premier conditionnera le second dans l’état d’esprit.“
Créer des associations
Comme lors de ses dernières interventions sur le sujet, le natif de Lons-le-Saunier a évoqué sa volonté de créer des affinités entre deux ou trois footballeurs pour ensuite les associer. “On est plutôt dans une logique d’émergence, c’est-à-dire que l’association des joueurs donne parfois le résultat de trois ou quatre garçons, il a expliqué. Et à l’inverse, il y a des alliances qui fonctionnent beaucoup moins, qui inhibent les deux. Nous questionnons la construction de notre équipe sous cet angle, avec l’idée de créer des assemblages positifs.