Pour Ouest-France, Noël Le Graët, ancien président de la Fédération française de Football, est revenu sur ses propos polémiques à l’encontre de Zinedine Zidane, que beaucoup souhaitaient voir comme entraîneur.
En décembre 2022, l’équipe de France se qualifie sans trop d’efforts pour la finale de la Coupe du monde au Qatar. Argentins et Français réalisent l’une des finales les plus spectaculaires de l’histoire de la compétition. Les Bleus ont finalement perdu après une séance de tirs au but ratée. Suite à cette défaite, une frustration s’est exprimée chez de nombreux observateurs : Didier Deschamps a dû être évincé pour laisser la place à du sang neuf. Le nom de Zinedine Zidane est alors logiquement sorti. Mais cette situation ne plaît pas forcément à Noël Le Graët, alors président de la Fédération française de football.
Ce dernier s’est mis d’accord avec Didier Deschamps pour une prolongation de son contrat jusqu’en 2026 et s’est immédiatement exclamé : « Zidane, je m’en fiche « . Près de deux ans après avoir écarté l’idée que Zizou devienne entraîneur, Le Graët revient sur ses propos et change complètement d’avis.
Noël Le Graët souhaite voir Zinedine Zidane à la tête des Bleus
Dans un entretien à Ouest-France, Noël Le Graët a pris le temps de revenir sur ses propos qui avaient fait polémique après la prolongation de Didier Deschamps. Ce dernier ne se souciait apparemment pas de l’avenir de Zinedine Zidane. Ses idées ont beaucoup changé depuis. ” Je venais de prolonger Didier Deschamps. Selon moi, 90 % des dirigeants auraient fait la même chose. De nombreux journalistes attendaient Zidane. Le premier journaliste qui m’appelle, je suis plutôt sympathique. La seconde, un peu moins. Puis le troisième, je le renvoie », explique d’abord l’ancien patron du football français.
Avant de continuer. ” Mais ce n’était pas contre Zidane, que j’aimerais voir un jour comme entraîneur. J’ai été surpris que des soi-disant spécialistes, qui n’ont jamais dirigé de club, jouent la carte de Zidane, probablement parce qu’ils en avaient assez d’écrire sur Didier et de dire qu’il joue mal. Aujourd’hui, la France est deuxième au classement FIFA », conclut Le Graët. Après un Euro 2024 raté et des performances collectives de plus en plus fades, les débats sur le successeur de Deschamps risquent de reprendre vie.
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