En ce début de semaine, l’actualité qui devrait être pleinement centrée sur le très attendu derby dominical est monopolisée par la nouvelle plainte déposée contre DAZN et la LFP suite à une chanson qualifiée d’homophobe lors de la rencontre face à Strasbourg.
C’est encore une fois le «Nous sommes les Stéphanois» qui est visé par les associations et dans un premier temps, par le collectif Rouge Direct qui endosse le rôle de lanceur d’alerte et laisse ensuite agir les associations, comme Stop Homophobie qui a donc déposé une nouvelle plainte. Dans la foulée de cette publication de Rouge Direct, Gil Avérous, le ministre des Sports a annoncé qu’il échangerait « dans les prochains jours pour avancer » avec l’ASSE, le qualifiant d’inacceptable“ les paroles de la chanson incriminée.
Othman Nasroule secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur est allé plus loin, demandant à la LFP des comptes sur la non-interruption de la réunion suite à la chanson. Dans les colonnes du Parisien, la LFP a donné des éléments de réponse à cette question et explique que cette chanson très brève, chantée une seule fois, n’a fait l’objet d’aucun report dans la relation du match. (ndlr : Comme ce fut le cas contre Lens, comme nous l’évoquions récemment. L’ASSE échappe ainsi à des sanctions financières de la commission de discipline voire à une fermeture partielle du stade)Cette absence de mention dans le rapport de match signifie que la commission de discipline ne peut pas prendre de décision à ce sujet.
Concernant la fin du match, la Ligue se retranche derrière le protocole prévu par la FIFA qui se déploie en trois étapes :
- Une annonce est faite dans le stade pour exiger la fin des chants discriminatoires.
- Un arrêt temporaire de la réunion est décidé.
- Si la situation ne s’améliore pas, le match sera définitivement arrêté.
Cette fois encore, l’ASSE devrait passer entre les mailles du filet, malgré l’ire des associations luttant contre l’homophobie.
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