La Bundesliga a une réputation plus ou moins justifiée selon les saisons : celle de relancer complètement ou de « donner une carrière » à des joueurs par ailleurs moyens ou inefficaces ailleurs (non, Randal Kolo Muani n’est pas visé), mais dont quelques-uns d’entre eux Ces qualités sont mises en valeur plus que nécessaire par les généreuses défenses qui sévissent outre-Rhin, offrant espace et générosité à qui veut s’y précipiter. Un postulat qui ne fonctionne pas à tous les coups. A 25 ans, Omar Marmoush est ce qu’on pourrait appeler un joueur offensif à part entière. primearmé de ses 10 pions pour 6 passes décisives en seulement 9 matches de championnat cette saison. Des chiffres « Harry Kaneesque », d’ailleurs partagés par le bombardier de Sa Majesté, qui survole à nouveau – et c’était prévu – le BuLi. Toutes compétitions confondues, le bilan semble encore plus gourmand : 14 matches, 12 buts, 8 passes décisives. Actuellement, ces statistiques font de lui le joueur africain le plus performant au monde lors des premiers mois de compétition. Alors évidemment, les désirs de l’élite commencent à chuter. Parmi le lot, l’intérêt de Liverpool, où joue encore un certain Pharaon, est sérieux. Mais pour cela il faudra satisfaire l’Eintracht Francfort, qui exigerait pas moins de 60 millions d’euros, selon Image. Pas mal pour celui qui est arrivé gratuitement, à l’été 2023, dans la capitale économique allemande.
L’Allemagne à ses pieds
Était-il écrit que le « farceur » égyptien (comme son masque lors de certaines célébrations) finirait par atteindre son niveau actuel ? Attaquant spectaculaire de son état, celui qui a quitté son Caire natal en 2017 pour les U19 de Wolfsburg a toujours su soigner sa première impression et la note artistique qui va avec. Comme lorsqu’il avait offert la victoire à l’équipe nationale égyptienne contre la Libye en 2021, pour son premier match sous les drapeaux, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Malgré tout, celui qui possède également la nationalité canadienne via ses parents, qui y vivaient, a eu besoin de plusieurs saisons d’adaptation dans l’élite avant de prendre son envol, au point d’être aujourd’hui touché par une forme de grâce. Comme Serhou Guirassy avant lui, comme d’autres avant-centres qui s’épanouissent enfin dans un football extrêmement direct. Il ne s’est jamais vraiment fait remarquer à Wolfsburg, qui l’a prêté à Sankt Pauli ou à Stuttgart, où il a été intermittent dans le divertissement. C’est chez les Aigles, dès son arrivée la saison dernière, qu’il a trouvé un cocon à imiter.
Technique et polyvalent sur le front offensif, tantôt comme support, tantôt comme ailier, tantôt comme pivot, discipliné tactiquement, avec une pointe de vitesse qui lui permet de se balader un peu partout et d’exceller en transition (Dayot Upamecano en sait quelque chose) . chose), Marmoush est parfaitement adapté au système de Dino Toppmöller, qui lui permet de jouer constamment sur l’effet de surprise. https://twitter.com/beinsports_FR/status/1852726240198738424. De nouveau triple décisif face à Bochum ce samedi (1 but, 2 passes décisives, score final 7-2), il s’est même offert le luxe de dépasser Mohamed Zidan, pour devenir le meilleur passeur égyptien de l’histoire de la Bundesliga. Alors que le profil du joueur offensif égyptien est plutôt celui d’un joueur exclusivement fin techniquement, Marmoush sait – grâce à des appuis concrets – faire mentir les mensonges. profileurs bourgeonner en résistant aux charges de centraux plus puissants que lui sur le papier, pour jouer dos au but et servir ses partenaires dans de bonnes conditions. S’il parvient à progresser dans son travail défensif, sans le ballon, l’ancien du VfL devrait réussir ailleurs qu’en Bundesliga et porter les Pharaons d’Egypte de façon exponentielle, alors que Mohamed Salah peine encore à être un prophète dans son pays.
Arthur Theatre célèbre Octobre rouge